Ruines de Carthage
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"Fondée au IXe siècle par des marchands de Tyr (actuel Liban), et bénéficiant d’une excellente situation géographique au centre de la Méditerranée, la colonie phénicienne de Carthage deviendra rapidement l’une des plus grandes villes du bassin méditerranéen. Véritable nœud maritime, la colonie est en effet idéalement située au carrefour des grandes routes commerciales méditerranéennes de l’époque (notamment celle de l’important commerce de métaux entre la péninsule ibérique et le Proche-Orient), ainsi qu’à portée du hautement stratégique détroit de Messine (qui sépare la Sicile de la botte italienne) : l’autoroute maritime de l’époque, par laquelle transitent des milliers de navires chaque année. Dépassant rapidement en taille et en prospérité ses propres cités-mères, la jeune Carthage sera même aidée dans son émancipation par l’Empire perse, qui conquiert la Phénicie (l'une des plus remarquables civilisations maritimes et commerciales de la Méditerranée antique) aux alentours du VIIe siècle av. J.-C. Indépendance qui catalyse encore le développement de la cité punique, qui d’empire commercial, devient également dans les siècles qui suivent, un grand empire territorial et maritime. Un empire qui ne manque pas d’ailleurs de connaître une rivalité croissante avec l’autre grande puissance montante de la zone : une certaine Rome.. Au moment du déclenchement de la première guerre punique (du nom de la série de guerre qui opposera Carthage à Rome durant près de deux siècles), la cité carthaginoise domine alors tout l’ouest méditerranéen, contrôlant notamment toute les côtes des actuels Maroc, Algérie et Tunisie, une grande partie de la péninsule ibérique, ainsi que les Baléares, la Corse, la Sardaigne et la Sicile. Riche et stratégique Sicile qui constituera d’ailleurs le premier terrain de rivalité et premier théâtre de l’affrontement avec la jeune république romaine.. « Carthago delenda est .. » (À noter que le port de l’antique Carthage (avec sa forme de cercle caractéristique) est toujours bien visible sur le site de l’ancienne cité, situé aujourd’hui à quelques kilomètres de l’actuelle Tunis) 𝐋𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐁𝐚𝐚𝐥 Au IIIe siècle av. J.-C., Carthage était au sommet de sa puissance. La ville comptait probablement plus de 100 000 habitants et presque tous les peuples de la Méditerranée s'y retrouvaient : Phéniciens, Numides, Libyens, Ibères et Grecs bannis de leur patrie. Les esclaves y étaient nombreux, la plupart d'origine africaine ; ils pouvaient parfois être affranchis et vivre en hommes libres dans la cité. Les citoyens participaient activement à la vie politique de Carthage. Ils élisaient un conseil de 104 juges parmi lesquels étaient désignés deux suffètes qui, ensemble, gouvernaient pour un an. Les généraux, également élus par l'assemblée des citoyens, répondaient sur leur vie du succès des opérations militaires. Ainsi, lors de la première guerre punique, quatre généraux n'ayant pu vaincre les Romains furent crucifiés ! Ces hommes de guerre appartenaient toujours à l'aristocratie qui tenait en main la destinée de Carthage. Ils avaient sous leurs ordres des mercenaires, des soldats professionnels, venus de tous les coins de la Méditerranée, unis par l'appât du gain et le prestige du chef, et non par une forme de sentiment national comme l'étaient les Macédoniens et les Romains. Grâce aux fouilles de Carthage et surtout de Kerkouane, un site à la pointe du cap Bon, près de Tunis, nous connaissons mieux le cadre de la vie quotidienne des Carthaginois. Les plus riches habitaient dans de spacieuses villas, disposées le long des rues pavées pourvues d'égouts. Les Carthaginois de condition modeste logeaient dans de très hautes habitations pouvant atteindre six étages ! Serrés les uns contre les autres, juste séparés par d'étroites ruelles, ces véritables "gratte-ciel" de l'Antiquité étaient facilement la proie des flammes : à deux reprises, Carthage fut ravagée par l'incendie. Tout autour de la ville, s'étendait une riche campagne que les paysans puniques mirent en valeur avec un savoir-faire qui fit l'admiration des peuples de l'Antiquité. Nous savons que l'un d'eux, Magon, grand propriétaire, écrivit un "traité d'agronomie » comprenant vingt-huit volumes. L'ouvrage était si célèbre que les Romains l'épargnèrent lors de l'incendie de la bibliothèque de Carthage en 146 av. J.-C. 𝐋𝐞 𝐟𝐨𝐲𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐮𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐬 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 Hannibal, fils d'Hamilcar Barca, appartenait à l'une des plus grandes familles de l'aristocratie carthaginoise. Né vers 247 av. J.-C., il fut élevé dans la haine des Romains et, tout jeune, accompagna son père dans la conquête de l'Espagne. Devenu commandant en chef, Hannibal fit preuve d'étonnantes qualités stratégiques qui lui permirent de remporter des victoires contre les Romains une fois qu'il eut franchi les Alpes à la tête de son armée et de ses éléphants de guerre. Mais il ne put menacer sérieusement Rome, même après sa grande victoire dans la plaine de Cannes, en Apulie (216 av. J.-C.). Attendant des renforts qui ne venaient pas, il ne put tenir tête aux Romains qui, reprenant l'offensive, débarquèrent en Afrique. Vaincu à la bataille de Zama (202 av. J.-C.), Hannibal dut accepter un humiliant traité de paix imposé par Rome. Elu suffète, il tenta par la suite de préparer sa revanche mais, dénoncé, il s'enfuit vers l'Orient à la cour du roi de Bithynie. Il s'y suicida en 182, refusant d'être livré aux Romains. 𝐋𝐚 𝐂𝐚𝐫𝐭𝐡𝐚𝐠𝐞 𝐫𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 Rasée, brûlée et anéantie en 146 avant J.-C. par les légions romaines de Scipion, la cité punique de Carthage ne subsiste plus que dans le souvenir des auteurs anciens qui ont souvent vanté les avantages de cette cité, située entre les mondes méditerranéen et africain. Profitant de cette situation géographique exceptionnelle, les Romains n’hésitent pas à reconstruire une ville à l’emplacement exact de l’ancienne Carthage. Le projet, deux fois avorté, n’aboutit réellement que sous le règne d’Auguste, en 27 avant J.-C., où l’on fait venir trois mille familles supplémentaires ; rapidement, la ville se développe, si bien qu’au IIe siècle après J.-C., Carthage devient la capitale de l’Afrique proconsulaire et l’une des plus grandes villes de l’Empire romaine, peuplée de quelque 200 000 habitants. Le plan cadastral, d’une très grande régularité, s’organise autour de l’acropole de Byrsa ; c’est là que, juste à la croisée entre le “decumanus maximus” et le “cardo maximus”, on décide d’installer le forum, centre de la vie publique dans les cités romaines. On crée une immense terrasse reposant sur des murs et voûtes de soutènement, qui, à elle seule, couvre 13 000 mètres de superficie. Le plan d’urbanisme du reste de la cité obéit à une cadastration orthonormée délimitant quatre grands secteurs d’égale importance, contenant cent vingt “insulae” ; ceci sans compter les zones périphériques rajoutées par la suite en raison de l’accroissement de la population. Carthage aux deux ports Selon une légende grecque, reprise par le poète romain Virgile dans l'Enéide, Carthage fut fondée par une princesse phénicienne du nom de Didon (Elissa dans les textes grecs), sœur de Pygmalion, roi de Tyr. Ce frère, ambitieux et cruel, fit assassiner l'époux de Didon pour s'approprier ses biens. La princesse, craignant pour son sort, quitta Tyr et s'embarqua en direction du Couchant, à la tête d'une petite flotte de navires. Après une escale à Chypre, les fugitifs abordèrent en Afrique du Nord (dans la région actuelle de Tunis). Aux tribus indigènes, la princesse demanda la possibilité d'obtenir une parcelle de terrain afin de se reposer des fatigues de sa longue traversée ; on lui accorda "une terre pas plus grande que ce que peut couvrir la peau d'un bœuf". Rusée, Elissa découpa la peau en fines lanières et s'en servit pour délimiter une vaste surface sur laquelle fut érigée une citadelle puis une "ville neuve", Qart Hadasht en phénicien, que les Romains appelleront Carthage (Carthago). Au-delà de la légende, les archéologues ont confirmé depuis que la ville a bien été fondée par des colons phéniciens aux environs de 800 av. J.-C. Carthage occupait un large promontoire rocheux, relié au continent par une langue de terre. Des collines, en arc de cercle, dominaient la ville à l'ouest. Sur la plus haute d'entre elles se dressait la citadelle de Byrsa, suprême défense des Carthaginois. De cette hauteur, on pouvait apercevoir toute la ville et ses deux ports reliés par un chenal, l'un réservé aux bâtiments de commerce, l'autre aux navires de guerre. Dans les bassins du port de commerce se pressaient des bateaux venus de tous les horizons de la Méditerranée. Certains déchargeaient des métaux précieux (or et argent) ainsi que du fer, du plomb, du cuivre et de l'étain ; d'autres embarquaient de l'ivoire, des bois précieux, des céréales, des amphores d'huile. Devenue une grande métropole commerciale, Carthage créa ses propres comptoirs en Afrique du Nord, en Sicile, en Es- pagne du Sud et même dans l'actuel Maroc. Longtemps, elle garda la voie d'accès à l'océan Atlantique, celle du détroit de Gibraltar, les "colonnes d'Hercule". Deux expéditions carthaginoises se lancèrent ainsi bien au- delà de la Méditerranée. Himilcon, à la tête de plusieurs navires, suivit les côtes de l'Atlantique de la péninsule Ibérique et remonta vers le nord, vers les actuelles îles Britanniques d'où provenaient l'étain et le plomb. Le périple le plus célèbre fut celui d'Hannon. Commandant une armada de soixante navires, il longea les côtes de l'Afrique de l'Ouest, et gagna la "Corne du Sud" (l'actuel golfe de Guinée). Au IIIe siècle av. J.-C., les ambitions de cette fière cité s'op- posèrent à celles de Rome. Lors de trois "guerres puniques elles se combattirent avec férocité. Le premier conflit (de 264 à 241 av. J.-C.) se conclut sans vainqueur décisif. Durant le second (218 à 201 av. J.-C.), Carthage fut vaincue mais se releva de sa défaite. En 146, à l'issue du troisième affronte- ment, Carthage fut détruite et du sel, symbole de stérilité, fut répandu sur les ruines fumantes de la cité. Des prêtres venus de Rome déclarèrent les lieux maudits à jamais. Par la suite, Carthage redevint pourtant, sous l'empire romain, une opulente cité de 300 000 habitants. Lorsque la galère carthaginoise (dont certaines, les quinquérèmes, comptaient 210 rameurs !) pénétrait dans le port de guerre, elle en découvrait les cales couvertes, aménagées pour recevoir les vaisseaux guerriers qui restaient invisibles de tout autre point de la ville. La galère mise à quai, les officiers donnaient leurs ordres afin que hommes, armes et bagages soient débarqués. Enfin, elle rejoignait son abri où elle était entretenue et réparée éventuellement avant de reprendre la mer pour une nouvelle mission Au centre du port se trouvait la maison de l'amirauté, telle une imposante île de pierre. Du sommet de la construction, des guetteurs surveillaient le mouvement des navires et en réglaient le trafic au moyen de signaux lumineux et sonores. 𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆́(𝒆)𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑪𝒂𝒓𝒕𝒉𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍'𝑬𝒎𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒖𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒎𝒐𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝒅𝒆́𝒕𝒓𝒐𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝑮𝒊𝒃𝒓𝒂𝒍𝒕𝒂𝒓, 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝒃𝒍𝒐𝒈 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 ⬇) ! 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑤𝑒𝑏 𝑑𝑒 𝑙'𝑈𝑁𝐸𝑆𝐶𝑂 ; 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒 𝐿'𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐻𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 : 𝑙𝑎 𝑀𝑒́𝑑𝑖𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑛𝑒́𝑒 (𝑒́𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝐶𝑎𝑠𝑡𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛) ; 𝐽𝑒𝑎𝑛-𝐶𝑙𝑎𝑢𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑙𝑣𝑖𝑛 (𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒 & 𝑖𝑙𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛) ; 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎 ; 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒"

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