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Autres lieux à voir autour
"Ark of Bukhara, a huge fortress protected by walls up to 20 m in height."
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"Entrée 40000 sums par personne Symbole de la ville interdite Résidence des seigneurs de Boukhara "
@deborah.lmn
"𝗟𝗔 𝗖𝗜𝗧𝗔𝗗𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗗'𝗔𝗥𝗞 : 𝗩𝗘𝗦𝗧𝗜𝗚𝗘 𝗠𝗜𝗟𝗟𝗘𝗡𝗔𝗜𝗥𝗘 𝗗𝗘 𝗟'𝗛𝗜𝗦𝗧𝗢𝗜𝗥𝗘 𝗗'𝗢𝗨𝗭𝗕𝗘𝗞𝗜𝗦𝗧𝗔𝗡 L’histoire de la "Citadelle d'Ark" en Ouzbékistan remonte à plus de 2 000 ans. Elle a été le siège de nombreux pouvoirs successifs, y compris les rois sassanides, les califes arabes et les émirs de Boukhara. Elle est construite en adobe, un matériau de construction traditionnel dans la région. Elle était entourée de hautes murailles défensives et comprenait de nombreux bâtiments, dont des palais, des mosquées, des prisons et des résidences royales. Elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1993. 𝘐𝘭𝘭𝘶𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 : 𝘭𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘵𝘪𝘧𝘪𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘪𝘵𝘢𝘥𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘥’𝘈𝘳𝘬"
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"Diner met dansen en muziek "
@elles4
"24.04.23 | Poli The spectacular-looking Ark, a royal town-within-a-town, is Bukhara’s oldest structure, occupied from the 5th century right up until 1920, when it was bombed by the Red Army. For centuries it was the residence of the emirs of Bukhara. It’s about 80% ruins but there are still some remaining royal quarters, now housing several (rather disappointing) museums."
@nchavotier
"Go to the observation tower at sunset to get the best picture of town"
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"Cette colline artificielle d'une vingtaine de mètres de hauteur fut la résidence des seigneurs de Boukhara. Vingt mètres de hauteur, dont beaucoup sont dus à l'empilement des ruines de palais et de citadelles détruits et reconstruits au même emplacement, au gré des conquêtes et des pillages de la cité. Les plus anciennes fondations retrouvées sur le site datent de plus de 2 500 ans, mais la partie visible aujourd'hui est du XVIII e siècle. Selon la légende rapportée par un historien boukhare du XVI e siècle, le fondateur de Boukhara serait le prince Siyavush-ibn Keivakus. Le jeune prince, fuyant son père, traversa le Jeihun (Amou Daria) et se réfugia auprès d'Afrosyab, le roi légendaire, fondateur de Samarkand. Il fut accueilli avec bienveillance et se maria avec la fille d'Afrosyab. Siyavush construisit une citadelle sur ses nouvelles terres, mais entra en conflit avec son beau-père et celui-ci le fit assassiner quelques années plus tard. On enterra son corps au pied de son palais, près de la porte est, et longtemps les habitants de Boukhara vénérèrent sa tombe. Au VIII e siècle, la cité zoroastrienne fut envahie par les conquérants arabes, la citadelle détruite, et une mosquée y fut élevée en 713, à la place du temple du feu. Reconstruite par les Samanides, puis par les Karakhanides, elle fut chaque fois détruite successivement par les Kara-Kitaï et les Korezmshah puis, au XIII e siècle, par les Mongols, qui, fidèles à leur réputation, n'y laissèrent que des cendres. Au XVI e siècle, les Chaybanides entreprirent la construction d'une citadelle digne de leurs ambitions en élevant une colline artificielle de 800 m de diamètre et de 20 m de hauteur, mais elle ne résista pas aux attaques de Nadir Shah. Le palais que l'on peut aujourd'hui visiter date des khanats ouzbeks du XVIII e et du début du XX e siècle. A cette époque, l'Ark était une ville dans la ville habitée par plus de 3 000 personnes. L'ensemble comprenait des jardins, des bâtiments administratifs, des étables, des dépôts, le Trésor, l'armurerie, des écuries, des prisons, une mosquée, des mausolées, des échoppes de joailliers et la résidence de l'émir, de ses femmes, des membres de sa famille et des esclaves attachés à leur service. Il ne reste malheureusement aujourd'hui que 20 % de ces constructions. En effet, en septembre 1920, l'armée bolchevique, commandée par le général Mikhail Frounze, tira au canon sur la citadelle. Un incendie se déclara, alors que l'émir Alim Khan s'enfuyait. On suppose qu'il pourrait l'avoir lui-même déclenché avant de prendre la fuite. La visite commence par la porte ouest construite en 1740 par Nadir Shah. La porte monumentale est flanquée de deux tourelles. Quand Armin Vambery séjourna à Boukhara en 1863, il qualifia l'Ark de " repaire de la tyrannie " et frémit à la pensée des Occidentaux qui y étaient alors enfermés. La porte était entourée de quatorze canons de bronze ouvragé, trophée de la campagne victorieuse de l'émir contre le khanat de Kokand. Elle était aussi ornée d'une horloge - disparue - à l'histoire peu banale. Giovanni Orlandi, l'horloger italien qui l'avait fabriquée, avait été kidnappé par des marchands d'esclaves à Orenbourg, au milieu du XIX e siècle. L'Italien sauva sa tête en promettant à l'émir de lui construire une machine à mesurer le temps. L'émir était capricieux et ne se lassait pas des merveilles de la technologie européenne, mais l'horloger était croyant, obstiné, aimait le vin et refusait de se convertir à l'islam, ce qui lui fut fatal. Il fut le dernier Européen à avoir la tête coupée. La terrasse couverte au-dessus de l'arche de la porte était destinée à l'émir et à la famille princière, qui s'y trouvaient aux premières loges pour assister aux fêtes et aux exécutions publiques ayant lieu sur la place du Registan. Sous le portail, seul vestige du XIX e siècle, un couloir voûté est percé de douze sombres niches, étroites prisons insalubres où étaient enfermés les ennemis personnels de l'émir. Une des niches accueillait une lanterne qui brûlait en permanence, pour célébrer la mémoire de Siyavush. C'est par ce couloir que les visiteurs entrent dans l'Ark où les vendeurs de souvenirs ont remplacé les prisonniers. La plupart des bâtiments comme les appartements du koushbegi ou le kori khana ont été transformés en musée : musées d'Histoire, d'Archéologie et de Numismatique. Le korunishkhana ou salle du trône . La vaste cour entourée d'iwan date du XVII e siècle. Presque entièrement détruite lors de l'incendie de 1920, elle a été restaurée. Dans l'iwan du fond de la cour se trouve le trône de l'émir en marbre gravé, réalisé par des artisans de Nourata en 1669. Lors du couronnement et des manifestations officielles, le sol était recouvert de tapis. Dans l' agorakhana , ou pavillon musical, un orchestre ponctuait les différents événements de la journée, et les traditionnels makom accompagnaient les sorties de l'émir et toutes les manifestations officielles qui se déroulaient sur la grande place. La partie ouest de la forteresse offre un splendide point de vue sur les monuments de Boukhara, en particulier Poy Kalon. Vous pouvez également monter à la tour d'acier face à la forteresse, de l'autre côté du boulevard (40 000 soums). Vous y aurez une vue dominante sur le centre historique de Boukhara. Au coucher du soleil, les lumières rasantes illuminent les murailles de la forteresse."
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