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"𝑭𝒐𝒓𝒕 𝒁𝒆𝒆𝒍𝒂𝒏𝒅𝒊𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆 1624 𝒂̀ 1634 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒊𝒆 𝒏𝒆́𝒆𝒓𝒍𝒂𝒏𝒅𝒂𝒊𝒔𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑰𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒐𝒓𝒊𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆𝒔 (𝒍𝒂 𝑽𝑶𝑪) 𝒔𝒖𝒓 𝒍'𝒊̂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑭𝒐𝒓𝒎𝒐𝒔𝒆 (𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝑻𝒂𝒊̈𝒘𝒂𝒏), 𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 38 𝒂𝒏𝒔 𝒐𝒖̀ 𝒍𝒆𝒔 𝑵𝒆́𝒆𝒓𝒍𝒂𝒏𝒅𝒂𝒊𝒔 𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒐̂𝒍𝒆́ 𝒔𝒂 𝒄𝒐̂𝒕𝒆 𝒐𝒖𝒆𝒔𝒕. 𝑩𝒊𝒆𝒏 𝒒𝒖'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒂𝒊𝒕 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒆́ 𝒄𝒊𝒕𝒆́ 𝑶𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆, 𝒄𝒊𝒕𝒆́ 𝑨𝒏𝒑𝒊𝒏𝒈 𝒆𝒕 𝒄𝒊𝒕𝒆́ 𝑻𝒂𝒚𝒐𝒂𝒏, 𝒔𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒎 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍 𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒊𝒏𝒐𝒊𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝑭𝒐𝒓𝒕 𝑨𝒏𝒑𝒊𝒏𝒈. Après s'être implanté avec succès au Japon d'où quelques navires de commerce arrivaient et repartaient chaque année, les Hollandais cherchèrent à s'implanter en Chine – où les marchands portugais étaient déjà présents depuis un siècle. La VOC (la compagnie néerlandaise des Indes orientales, basée à Batavia – actuelle Djakarta en Indonésie) ayant été repoussée de Macao par les Portugais en 1622, il lui fallut s’installer à Formose et développer un relais pour les porcelaines chinoises qu’elle se procurait et dirigeait ensuite sur Batavia. Environ 43 millions de pièces de porcelaine furent ainsi acheminées vers l’Europe sur ses navires. À partir de la fin du XVIIe siècle, la céramique, mais surtout le thé, de plus en plus en vogue, apparurent dans les cargaisons chinoises. Ce breuvage, né en Chine, s’était répandu dans toutes les Indes où les Européens en avaient fait la connaissance. Une première cargaison fut acheminée à Amsterdam en 1610. D’abord considéré comme une plante médicinale, le thé devint à la mode, mais dans quelques pays occidentaux seulement : Hollande, Angleterre surtout, où, au XVIIIe siècle sa consommation – encouragée officiellement pour remplacer le gin – monta en flèche, et, dans une moindre mesure, en France et en Russie. L’Allemagne et l’Espagne, elles, restèrent fidèles au café. 𝐋𝐞 𝐑. 𝐏. 𝐌𝐚𝐭𝐭𝐞𝐨 𝐑𝐢𝐜𝐜𝐢 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐭𝐥𝐚𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐞̀𝐫𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐭𝐢𝐧𝐢 Si les Hollandais ne pénétrèrent pas profondément en Chine, ils contribuèrent cependant à la faire connaître en publiant en 1655 le célèbre atlas du père Martini. En raison de leur compétence, les jésuites s’étaient vu réserver les missions les plus délicates visant, en premier lieu, la Chine et le Japon, pays déjà très avancés scientifiquement. En 1585, le Saint-Siège avait interdit l’accès de ces pays aux autres religieux, tant par souci d’efficacité auprès des empereurs que par crainte des conflits possibles entre les ordres. La Chine devint alors le terrain où les jésuites savants purent le mieux s’exprimer. Ils trouvèrent chez les lettrés chinois un milieu réceptif à l’étude de l’astronomie et de la cartographie. Des échanges scientifiques se développèrent rapidement, même si les missionnaires ne prirent pas toujours conscience de la valeur de la culture chinoise. Le premier de ces missionnaires cartographes fut le père Matteo Ricci. Il exerça sur les Chinois une influence intellectuelle si forte qu’ils le considéraient, ainsi qu’il le rapporta lui-même, comme un nouveau Ptolémée. Il recomposa dans la langue et selon le mode de pensée des Chinois les mappemondes d’Ortelius et de Mercator, qu’il modifia pour représenter véritablement la Chine comme l’Empire du Milieu, c’est-à-dire placée au centre du monde. Le R. P. Ricci entreprit aussi d’établir une carte de la Chine à partir de documents trouvés sur place et de ses observations personnelles. Il avait en projet un atlas de ce pays qu’il n’eut pas le temps d’achever. L’un de ses successeurs, le père Martino Martini, continua son œuvre quelques années plus tard. Revenu de Chine à bord d’un navire de la Compagnie hollandaise des Indes, ce père jésuite apporta à l’éditeur hydrographe Willem Blaeu d’Amsterdam, le manuscrit d’un ouvrage impressionnant qui donna lieu immédiatement à une magnifique publication. Blaeu en fit en effet le sixième volume de son Nouvel Atlas, le dédia à la Compagnie des Indes et en donna simultanément quatre éditions en hollandais, en latin, en français et en allemand. Avec une carte générale et quinze cartes de provinces, il est la première transcription européenne d’un atlas chinois. Entre le missionnaire catholique et l’éditeur protestant, les marchands avaient été les intermédiaires indispensables. Malgré son esthétique séduisante, l’atlas de Martini était déjà dépassé lors de sa parution, car d’autres jésuites travaillaient à la cartographie de la Chine. Alors que les cartes chinoises ignoraient les longitudes et les latitudes, les pères jésuites avaient entrepris un immense levé topographique de ce pays, fondé sur des observations astronomiques. Des renforts avaient été obtenus du jeune empereur K’ang-hi par le père Verbiest, qui lui enseignait les mathématiques. Tous deux avaient même participé à des campagnes de mesures en Mandchourie, en 1682, et en Tartarie occidentale, l’année suivante. Mais ce n’est qu’au XVIIIe siècle que cette entreprise gigantesque devait enfin porter ses fruits. 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆𝒓𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝑯𝒐𝒍𝒍𝒂𝒏𝒅𝒆, 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅'𝒂̀ 𝒑𝒆𝒊𝒏𝒆 2 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅'𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕𝒔, 𝒗𝒂 𝒔'𝒆́𝒓𝒊𝒈𝒆𝒓 𝒂𝒖 𝑿𝑽𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒂𝒖 𝒓𝒂𝒏𝒈 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒑𝒆𝒓𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒕𝒊𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒓𝒄𝒊𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆, 𝒋𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒂𝒖 𝑺𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒅'𝑶𝒓 𝒆𝒕 𝒂̀ 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝑬𝒎𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒆́𝒆𝒓𝒍𝒂𝒏𝒅𝒂𝒊𝒔 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 ⬇) ! 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎 ; 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑖𝑟𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑃𝑎𝑠𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒𝑎𝑢 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑤𝑒𝑏 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐵𝑛𝐹 (𝑙𝑖𝑒𝑛 𝑐𝑖-𝑑𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑠) ; 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒"
@histoireitinerante
"Histoire hollandaise japonaise Chinoise et taïwanaise. Très intéressant et beau"
@louis.bt