Parc National De La Garamba
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"Le Parc National de Garamba est situé dans le district du Haut-Uélé à l'extrémité nord-est de la RDC, à la frontière avec le Sud-Soudan dont il assure la continuité du parc national soudanais de Lantoto. Il est entouré de domaines de chasse au sud, à l'est et ouest tels que Gangala na Bodio, Mondo Missa et Azande. L'ensemble du parc et de ces domaines adjacents couvre une superficie totale de 12 427 km². Le Parc de la Garamba a été créé en 1938, ce qui en fait l'un des plus anciens parcs nationaux d'Afrique. Sa création est intimement liée au projet colonial belge de domestication de l'éléphant à des fins agricoles dont un centre avait été établi en 1920 à Gangala na Bodio. Ainsi qu'à la protection de ses deux autres espèces rares et endémiques que sont le rhinocéros blanc du Nord (aujourd'hui quasiment disparu) et la girafe congolaise. Le parc a subi depuis la fin des années 70 de nombreuses pressions et attaques d'origines diverses (braconnage, guerres, conflits, invasion par les rebelles soudanais du SPLA...), et ces années de troubles ont bien failli lui être fatales. Le site a d'ailleurs été rajouté à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1980, et à la liste des sites en péril en 1996. Mais aujourd'hui avec les efforts de l'ICCN et depuis l'accord de gestion signé avec la Fondation African Parks Network (APN), le parc tente de retrouver sa splendeur passée. De fait, malgré tous les troubles et hormis la disparition inéluctable du rhinocéros blanc, Garamba reste admirablement bien conservé et constitue un témoignage important de ce qu'était la richesse en faune et flore de cette immense zone géographique il y a quarante ans. L'une des particularités du parc est d'être situé à la limite entre forêt et savane, et d'offrir par conséquent des paysages très contrastés et une variété d'espèces animales propres aux deux écosystèmes. Si l'éléphant (espèce hybride entre celui de forêt et de savane, dont il resterait 1800 individus dans le parc) et la girafe congolaise (au nombre de 22) sont les animaux les plus emblématiques de Garamba, la diversité en termes de faune est exceptionnelle par ailleurs. Le parc abrite 163 espèces de mammifères, dont le buffle, le cobe défassa, l'hippotragus, phacochère, ourébi, rédunca, guib harnaché. Et 13 espèces de primates tels que chimpanzé, babouin, patas, grivet, colobe guereza, singe de Brazza... Ainsi que de nombreux carnivores : lion, léopard, serval, hyène... Les rivières sont également peuplées d'hippopotames, crocodiles du Nil, varans, etc. La diversité se traduit aussi au niveau ornithologique : plus de 300 espèces d'oiseaux ont pu être répertoriées. Le climat est tropical avec une saison sèche de mi-décembre à mi-mars et une longue saison des pluies de mi-mars à mi-décembre. Safari  : plusieurs pistes sont ouvertes à travers le parc et permettent l'observation d'animaux. Deux safaris sont proposés chaque jour, matin et soir. Promenades  : des balades peuvent s'organiser à partir du campement tout au long de la rivière Dungu, avec un passage par la maternité des hippopotames. Environs  : visite accompagnée d'un guide au marché, à l'école et dans les villages avoisinants afin d'en savoir plus sur la culture locale. Monitoring  : possibilité de participer aux activités de recensement des chimpanzés ou des carnivores selon la saison. Avion ou ULM  : il est possible de survoler le parc pour en admirer les incroyables paysages tout en contrastes, et avec un peu de chance de croiser des troupeaux d'éléphants ou buffles. Le parc se visite à partir de la station de Nagero à laquelle on accède de préférence en avion (petits porteurs : se renseigner auprès du gestionnaire du parc), depuis Goma ou Aru (via Entebbe en Ouganda). Car par route, c'est actuellement difficile, surtout de juin à décembre pendant la saison des pluies. Mais les axes routiers qui mènent au parc sont en cours de réhabilitation afin de permettre à moyen terme un accès plus aisé et moins onéreux que l'avion. Par ailleurs, Garamba se propose d'organiser par avion des circuits intégrant des visites d'autres parc de l'est du pays : la Réserve de Faune à Okapi située non loin de là à Epulu ; ainsi que le Parc National des Virunga au Nord-Kivu. En termes d'accueil des visiteurs, le Parc National de Garamba dispose d'un charmant lodge tout confort et d'un restaurant à côté de la rivière, situés à un kilomètre de la station de Nagero et à 500 mètres de la maternité des hippopotames. Possibilité également de passer la nuit en brousse et de camper avec tout le matériel et service (cuisinier) mis à disposition, pour le même prix que la chambre. Château de Dungu Situé sur un axe routier à 75 km du parc, au confluent de la Kibali et de la Dungu, il s'agit d'un château fort de type médiéval, aujourd'hui en ruines, mais qui reste impressionnant et résolument insolite. Avec donjons, meurtrières, tours de guet, pont, mur d'enceinte, chemin de ronde... Son histoire : un Belge nommé Schollaert, alors administrateur territorial a voulu réaliser le rêve de sa vie. Il aurait donc construit ce château fort au milieu de la brousse en détournant une partie des fonds publics destinés à la construction d'un pont, ce qui provoquera sa mutation vers un autre territoire. Le bâtiment aurait été construit sur le site d'un ancien fortin construit par le commandant Chaltin lors de la campagne contre les madhistes (mouvement religieux soudanais à la fin du 19 ème siècle), sur l'emplacement même de l'ancienne zeriba. Le château, aujourd'hui abandonné, pourrait cependant profiter de sa proximité avec le parc, s'il était réhabilité, pour accueillir les visiteurs dans un cadre insolite et contribuer à la valorisation touristique de la région."
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