Clifford's Tower, York - Monument historique à visiter à York, Yorkshire
Clifford's Tower est un monument historique incontournable à visiter lors de votre séjour à York, Yorkshire. Située au cœur de la ville, cette ancienne forteresse offre une vue panoramique spectaculaire sur les environs. En explorant ses ruines impressionnantes, vous plongerez dans l'histoire fascinante de York. Ne manquez pas l'opportunité de visiter Clifford's Tower et d'admirer la beauté de ce site emblématique de la région.
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"Really well preserved and refurbished piece of history with glorious views over York. Especially great when the daffodils are out. "
@oneminutetofour
"𝑳𝒂 𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝑪𝒍𝒊𝒇𝒇𝒐𝒓𝒅 𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅’𝒉𝒖𝒊 𝒅𝒖 𝒄𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒀𝒐𝒓𝒌, 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒂̀ 𝒍’𝒐𝒓𝒊𝒈𝒊𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒐𝒓𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑮𝒖𝒊𝒍𝒍𝒂𝒖𝒎𝒆 𝒍𝒆 𝑪𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒅𝒐𝒎𝒊𝒏𝒆𝒓 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝑽𝒊𝒌𝒊𝒏𝒈 𝒅'𝒀𝒐𝒓𝒌. 𝑩𝒂̂𝒕𝒊 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒂𝒔𝒕𝒓𝒂𝒍𝒆, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒆 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒍'𝒖𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒈𝒆 𝒅'𝒖𝒏 𝒗𝒂𝒔𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒍𝒆𝒙𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒊𝒇𝒊𝒆́ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒒𝒖𝒆𝒍 𝒔𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒄𝒄𝒆́𝒅𝒆́𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒏𝒆𝒖𝒇 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖𝒙, 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔, 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒋𝒖𝒔𝒕𝒊𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒃𝒂̂𝒕𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔… ! 𝑳'𝒆𝒏𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒏𝒐𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒆́𝒗𝒆́𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 1190, 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒅'𝒀𝒐𝒓𝒌, 𝒒𝒖𝒊 𝒔'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒓𝒆́𝒇𝒖𝒈𝒊𝒆́𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒕𝒐𝒖𝒓, 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒎𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒊𝒓𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔. La première forteresse élevée sur le site fut un château à motte construit en 1086 à la suite de la conquête normande de la ville. Après sa destruction par des insurgés et une armée viking en 1069, il fut reconstruit et renforcé, incluant dans son système de défense, une douve et un lac artificiel. En 1190, l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de York s’est déroulé sur ce site, lorsque des émeutes antisémites ont entraîné des suicides et des meurtres massifs au sein de la communauté juive de York, qui s’était réfugiée dans les murs du château. 𝐋𝐞 𝐩𝐨𝐠𝐫𝐨𝐦 𝐝𝐞 𝟏𝟏𝟗𝟎 Depuis le haut Moyen-Âge, les populations juives vivaient de manière prospère au sein du royaume d'Angleterre. Elles sont protégées par le pouvoir royal, ce qui leur permet de bénéficier d'une certaine aisance économique et d'être à l'abri des premières violences anti-juives continentales. Au Moyen-Âge, la ville d'York accueillait ainsi une communauté juive florissante. Les restrictions sur les Juifs et leurs professions étaient nombreuses, et parmi les quelques métiers qui leur étaient autorisés figuraient le change d'argent et l'usure, métiers interdits aux Chrétiens. Le système financier permettait un financement significatif du royaume grâce aux impôts prélevés sur les intérêts des prêts que les Juifs facturaient aux Chrétiens. Ainsi, s'est créé un capital disponible pour la famille royale et le royaume. La Cour a pris davantage d'indépendance vis-à-vis de l'aristocratie – grâce aux Juifs – et a pu prendre un plus grand contrôle de l'économie féodale dans la région. Cette situation a engendré une haine profonde envers les Juifs de la part de l'aristocratie, qui dépendait de la Royauté. Cependant, la présence du roi sur l'île empêchait toute action de l'aristocratie contre les Juifs (en fait, la noblesse menaçait de se rebeller à tout moment contre la couronne et ses sujets qui contrôlaient le royaume, et pour apaiser ces tensions la Grande Charte, ou Magna Carta, sera signée sous Jean sans Terre). À la fin du XIIe siècle, l'annonce de la troisième croisade et le départ du roi Richard Cœur de Lion pour le Proche-Orient exacerbent donc les tensions. La population est agitée de mouvements religieux dénonçant tout ce qui n'appartient pas à la Chrétienté et l'absence du pouvoir royal prive les communautés juives de leur soutien politique et sécuritaire. Des nobles et des bourgeois s'en prennent également à des créanciers juifs, désireux de faire effacer certaines dettes. En 1189 et 1190, plusieurs émeutes, violences et massacres touchent les communautés juives anglaises. Le massacre d'York, le 16 mars 1190, marque les esprits. Une foule attaque la communauté juive de la ville qui se réfugie à la tour Clifford sous la protection du commandement militaire. Toutefois, piégés dans le château et refusant de se convertir au christianisme, une partie des juifs se suicident. Les survivants sont massacrés et la tour est incendiée. Les biens des victimes sont ensuite pillés. Au total, environ 150 personnes trouvent la mort lors de cet évènement. Immédiatement après le massacre de 1190, la présence juive d'York disparaît pour plusieurs années. Pourtant, près de 20 ans après, une communauté juive se réinstalle dans la cité anglaise. La communauté juive s'est renouvelée plusieurs années après le massacre, mais une centaine d’années plus tard elle disparaît finalement, en 1290, avec l'expulsion des Juifs d'Angleterre, qui restera en vigueur jusqu'au XVIIe siècle. Depuis ce pogrom (l'un des premiers documentés de l'Histoire), les Juifs d'Angleterre ont pris sur eux-mêmes de ne pas passer la nuit dans la ville d'York, et cette coutume est même mentionnée dans différents livres de la loi juive (Halakha). Cette coutume est pratiquée encore aujourd'hui. Ainsi de nombreux Juifs commerçant à York, préfèrent voyager tous les soirs vers une banlieue lointaine de la ville pour passer la nuit et revenir à York chaque matin pour leur travail. 𝐔𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐀𝐧𝐠𝐥𝐞𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐍𝐨𝐫𝐝-𝐄𝐬𝐭 Le château d'York constituait une fortification royale importante du nord de l'Angleterre. Henri III reconstruisit le château en pierre au milieu du XIIIe siècle, créant un donjon en quadrilobe unique, soutenu par un mur d'enceinte et un corps de garde. De 1298 à 1338, pendant les guerres d'indépendance de l'Écosse, le château d'York servit fréquemment de centre pour l'administration royale d'Angleterre et fut également une base importante pour les opérations militaires. Le château d'York tomba en ruine aux XVe et XVIe siècles, servant de plus en plus de prison à la fois pour les criminels locaux et les prisonniers politiques. Sous le règne d'Élisabeth Ire, on estima que le château avait perdu toute sa valeur militaire mais il fut maintenu comme centre de l'autorité royale d'York. En 1642, le déclenchement de la Première Révolution anglaise vit la réparation et la nouvelle fortification du château qui joua un rôle dans la défense des Cavaliers d'York en 1644 alors que ces derniers s'opposaient aux Têtes-Rondes (camp parlementaire). Des garnisons continuèrent d'être placées au château d'York jusqu'en 1684 lorsqu'une explosion détruisit l'intérieur de la tour Clifford. Le château à motte castrale fut remanié dans un style néoclassique au XVIIIe siècle pour devenir un centre administratif du comté du Yorkshire et fut utilisé comme prison notamment pour les débiteurs. Au XIXe siècle, la réforme des prisons conduisit en 1825 à la création sur le site du château d'une nouvelle prison construite dans le style gothique Tudor qui fut d'abord utilisée comme prison du comté puis comme prison militaire. Ces installations furent démolies en 1935. Au cours du XXe siècle, la tour Clifford en ruine était devenue une destination touristique connue et un monument national. Aujourd'hui, le site appartient à l'English Heritage, il est ouvert au public. Les bâtiments restants abritent le musée du château d'York et servent de Cour de la Couronne. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒀𝒐𝒓𝒌 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"York castle museum = super musée très intéressant et ludique !"
@zelia_chbnl
"Reconstruit au XII e siècle sur une butte surplombant la ville, ce petit donjon est tout ce qu'il reste de la motte castrale dressée par Guillaume le Conquérant en 1068. Dans sa cour et entre les murs, une rétrospective en raconte l'histoire. La Clifford fut tantôt une prison, tantôt un lieu d'humiliation pour le corps des ennemis d'Henry VII... La population juive de la ville y a même été massacrée par la foule en 1190. L'attraction principale reste cependant la hauteur de son chemin de ronde offrant un poste d'observation agréable sur les environs, même s'il n'égale pas celui de la cathédrale."
@amy_davidson