Fort de Cormeilles
Fort de Cormeilles Fort de Cormeilles Fort de Cormeilles Fort de Cormeilles Fort de Cormeilles Fort de Cormeilles Fort de Cormeilles Fort de Cormeilles
Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?

Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.

Signaler une erreur
Propriétaire de ce lieu ?

Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.

mapstr icon Modifier les informations de votre lieu
La communauté mapstr
Enregistré par

55 utilisateurs

#Tags souvent utilisés
#Forts #Urbex5 #Visite #Urbex #Visitare
Ce qu'en disent les utilisateurs

"- ancien fort militaire de Séré de Rivière - en cours de restauration - histoire passionnante - uniquement en visite guidée les premiers dimanches de chaque mois - ils y font cuire du pain dans les vieux fours au bois. Cher mais excellent"

@tom_chalu

"𝑺𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒂̀ 18 𝒌𝒎 𝒂𝒖 𝒏𝒐𝒓𝒅-𝒐𝒖𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝑷𝒂𝒓𝒊𝒔, 𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝑪𝒐𝒓𝒎𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔-𝒆𝒏-𝑷𝒂𝒓𝒊𝒔𝒊𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒎𝒊𝒍𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆, 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆́ 𝒅'𝑰̂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆. 𝑩𝒂̂𝒕𝒊 𝒔𝒖𝒓 13 𝒉𝒆𝒄𝒕𝒂𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒆̂𝒕, 𝒊𝒍 𝒔'𝒂𝒈𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒎𝒊𝒍𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒖 𝑿𝑰𝑿𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 (𝒔𝒕𝒚𝒍𝒆 1871-1874), 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏𝒆́ 𝒂̀ 𝒓𝒆𝒄𝒆𝒗𝒐𝒊𝒓 1100 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒆𝒕 64 𝒄𝒂𝒏𝒐𝒏𝒔, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒅𝒆́𝒇𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝑷𝒂𝒓𝒊𝒔. La fin du siège de Paris par la coalition de la Prusse et des états allemands le 26 janvier 1871 a entraîné la chute de l’Empire et l’avènement de la IIIe République. Pour protéger la capitale d’une nouvelle menace, le gouvernement décide de la réalisation d’une ceinture de forts autour de Paris, confiée au général Séré de Rivières, directeur du service du Génie. Premier ouvrage réalisé entre 1874 et 1877, le fort de Cormeilles, au sommet de la butte du Parisis, servira de modèle pour les suivants. Le fort se compose sur une structure polygonale entourée de fossés secs avec un massif central constitué de deux bâtiments de casernement : l’un pour les officiers et l’autre pour les artilleurs. La façade de celui des officiers est particulièrement soignée, associant pierre de taille et brique. Le fort de Cormeilles est doté de la seule chapelle du système de fortification de Séré de Rivières, avec deux baies jumelées. Les fossés sont défendus par trois caponnières pourvues d’armement léger. Durant la Seconde Guerre mondiale, le fort était occupé par la marine allemande et, de 1947 à 1956, il servit de prison pour des officiers allemands et collaborateurs. Entre 1973 et 1997, l’Infanterie de Marine s’y installe et organise des stages d’initiation commando pour les réservistes. 𝐔𝐧 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐨-𝐩𝐫𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝟏𝟖𝟕𝟎-𝟏𝟖𝟕𝟏 Lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, l’armée prussienne, forte de 150 000 hommes, investit la capitale le 19 juillet 1870. Après la capitulation de Metz, le 27 octobre 1870, leur effectif sera porté à 260 000 hommes. Ils seront répartis sur une ligne de 83 kilomètres, soit en moyenne 3 hommes par mètre ! Toutes les hauteurs autour de la capitale sont occupées par des batteries d’artillerie de longue portée. De 1858 à 1870, l’emploi des bouches à feu rayées, le chargement des obus par la culasse et l’utilisation d’affûts métalliques capables de tirer des obus oblongs sous un angle de 38°, ont rendu l’artillerie beaucoup plus performante. Désormais, il est possible de bombarder les forts à une distance de 3 500 m et de réaliser des brèches dans le mur d’escarpe (par exemple au siège de Strasbourg). Ces progrès évitent les opérations classiques de siège, selon la méthode du maréchal de Vauban, qui sont très coûteuses en vie. L’extrémité Est de la colline de Cormeilles est occupée par les Prussiens du 4e corps et des retranchements pour pièces d’artillerie de siège sont réalisés sur les buttes Vachon, Balmont et Orgemont. Le 27 décembre 1870, les forts sont bombardés, puis le 5 janvier, c’est le cœur de la ville qui est touché. Paris, affamé et bombardé, capitule le 28 janvier 1870 après 135 jours de siège. Le traité de Francfort, du 10 mai 1871, met fin à la guerre franco-prussienne. La France est amputée de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine et doit verser une somme de 5 milliards de franc-or. Au lendemain de la guerre, la population parisienne manifeste et exige la création d’une nouvelle ceinture de fortifications pour mettre la capitale à l’abri d’un bombardement. Le général Séré de Rivières, membre du Comité de défense et directeur du Service du génie auprès du ministre de la Guerre, propose un nouveau concept de défense. Le « système Séré de Rivière » voit le jour. 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐫𝐭 Le fort de Cormeilles est le premier chantier ouvert pour la réalisation des nouvelles défenses de Paris. Sa proximité avec capitale le désignera comme « fort témoin » pour que les officiels venant le visiter puissent découvrir le « système Séré de Rivières ». Il forme, avec les ouvrages annexes du plateau de Cormeilles-Sannois, l’un des plus grands ensembles fortifiés du camp retranché de Paris Ils comptent 113 pièces d’artillerie servies par 1 247 hommes. Le chantier sera ouvert le 1er juillet 1874 et fermé le 31 décembre 1877, soit une durée de trois ans et demi de construction. Le fort de Cormeilles occupe le sommet d’un mamelon de forme tronconique (168 m) situé à l’extrémité Ouest de la colline de Cormeilles. De ce mamelon, dénudé en 1874, nous pouvions découvrir un panorama de 280° qui s’étendait depuis l’arc de triomphe jusqu’au village de Montlignon Cela en faisait une position stratégique de premier ordre. Un peu avant 1914, la colline a été entièrement reboisée. La mission du plateau fortifié de Cormeilles-Sannois est : D’une part, de barrer le pied de la presqu’île de Houilles, qui est une plaine maraîchère indispensable pour accueillir et nourrir une armée repliée sous Paris et, D’autre part, d’interdire à l’ennemi toute circulation sur les voies ferrées allant à Poissy, Conflans-Sainte-Honorine, Pontoise et L’Isle-Adam. Les feux de l’artillerie contrôlent les débouchés des forêts de Saint-Germain-en-Laye et de Montmorency, ainsi que les plaines d’Herblay, Bessancourt, Pierrelaye et Eaubonne. Toutefois, le mortier des maçonneries du fort de Cormeilles est à peine sec que survient, en 1885, la crise des obus torpilles (obus au fulmicoton pour les Allemands et obus à la mélinite pour les Français). L’industrie a fait de tels progrès qu’il est maintenant possible de fabriquer des explosifs chimiques très puissants. Les essais de tir effectués sur le fort de La Malmaison avec des obus à la mélinite montrent que les forts maçonnés du général Séré de Rivières ne résistent pas. C’est le début de l’ère des fortifications en béton, puis un plus tard en béton armé, lorsque l’on aura maîtrisé la technique des fers à béton. 𝐋𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐫𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 À la déclaration de guerre de 1914, le fort de Cormeilles était armé de 12 canons de 90 et de 10 canons de 120, plus 10 pièces pour le flanquement des fossés. Les pièces d’artillerie seront sorties du fort, en septembre 1914, pour armer des batteries de siège autour du fort. Il ne restera plus dans le fort que les pièces de flanquement des fossés. En 1914, le fort sera classé « centre de résistance » de la zone 1. En janvier 1915, un poste de défense contre aéronef est installé sur le cavalier, il comprend : deux canons de 75 antiaériens, un canon de 37, deux mitrailleuses et un projecteur de 90 cm. Dans la nuit du 21 mars 1915, les canons tirent sur un Zeppelin qui revient de Paris et passe au-dessus de Saint Leu-Taverny. Il est touché et plonge immédiatement d’une centaine de mètres mais réussit à se rétablir en larguant du matériel et disparaît dans l’obscurité. Gravement touché, il s’écrase au petit matin à Grugies, village situé au Sud de Saint Quentin. Durant la Seconde Guerre Mondiale, le fort de Cormeilles est occupé par une compagnie de la marine allemande « Kriegsmarine » qui y entrepose du matériel pour sous-marins et plus de 500 torpilles. Le fort est armé de plusieurs canons anti-aériens allemands (Flak) qui abattront un avion allié B-17 Flying Fortress.. Après la reddition du général von Choltitz, gouverneur militaire du « Grand Paris », signée le 25 août 1944 devant le général Leclerc, les troupes allemandes quittent précipitamment le fort de Cormeilles dans la nuit du 25 au 26 août 1944. Dès le lever du jour, le corps franc F.F.I. du secteur de Montigny, dirigé par le sous-lieutenant Robert Noé, monte au fort et neutralise les deux ouvriers Todt qui étaient chargés de faire exploser les munitions entreposées dans les locaux du fort. Le 26 août 1944, le fort de Cormeilles devient le PC de la 3e compagnie FFI de Seine-et-Oise. En 1945, le fort de Cormeilles est retenu pour servir de camp d’internement des prisonniers de guerre de l’axe. D’importants travaux sont réalisés dans la caserne pour transformer le fort en prison. Ces travaux ont profondément modifié l’aspect intérieur de la caserne. 𝐔𝐧 𝐜𝐚𝐦𝐩 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐨𝐧𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝'𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝟏𝟗𝟒𝟓 Le camp de dépôt n° 221 de Cormeilles dépendait du commandement régional des prisonniers de l’axe et était placé sous la responsabilité de la 308e Compagnie de Garde de Corbeil-Essonnes. En mars 1946, l’on dénombre 4 616 prisonniers dépendant du fort mais tous n’étaient pas internés au fort ; de nombreux prisonniers étaient détachés pour effectuer des travaux agricoles ou industriels dans la région. Le camp d’internement a été en activité de mi-1945 à fin 1947. Parmi les prisonniers célèbres, nous citerons : le général chargé de la défense du Festung de Brest, Hermann Bernhard Ramcke et le colonel SS Otto von Skorzeny (à confirmer). Le 26 février 1948, le ministère des armées met à la disposition du ministre de l’Éducation surveillée le fort de Cormeilles qui devient un centre pénitentiaire de 1948 à 1956. Des fonctionnaires du ministère de la justice continuèrent à loger dans les bâtiments annexes de 1956 à 1960. À partir de 1962, le fort accueille des militaires algériens qui ont servi dans l’armée française et quelques familles de Harkis. En 1967, les militaires réoccupent le fort de Cormeilles qui est affecté au 23e Régiment d’infanterie de Marine de Maisons Lafitte. Le 23e RIMa y crée un centre d’initiation commando avec un « parcours du risque » qui fonctionnera jusqu’au départ de l’armée, en 1997. Le fort sera ensuite placé sous la garde du 5e régiment d’infanterie du camp de Frileuse, à Beynes, puis du 24e régiment d’infanterie de Vincennes. 𝐀𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝'𝐡𝐮𝐢, 𝐮𝐧 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐧𝐢𝐚𝐥 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐝𝐮𝐫𝐞 En juillet 1997, le ministère de la Défense vend le fort de Cormeilles pour un montant de 3 millions de francs au Conseil Régional d’Île-de-France, via l’Agence Régionale des Espaces verts d’Île-de-France. Un bail a été signé, en 1998, entre « L’Agence Régionale des Espaces verts d’Île-de-France » et l’Association « Les Amis du fort de Cormeilles », pour la préservation et la mise en valeur du site. Les bâtiments du fort ont été construits il y a près de 150 ans et sont recouverts de buttes de terre destinées à l’origine à les protéger de tirs éventuels de l’artillerie adverse. Ce mode de construction a engendré le développement de nombreux végétaux et la repousse d’arbres occasionnant des infiltrations d’eau dans les bâtiments et notamment dans la caponnière de tête. En conséquence, les voûtes du bâtiment se trouvent fissurées. Par ailleurs, sous l’effet des intempéries, les joints des murs de façade se dégradent grandement et nombre de moellons se détachent et tombent au sol. Différents travaux sont nécessaires afin de restaurer et aménager la caponnière de gorge : • Couverture : dégagement de la terre, réfection de l’étanchéité, reprise des arases des quatre puits de lumière et repose et terrassement des terres ; • Gros œuvre de la salle : nivellement du sol, isolation, réfection du réseau d’eaux pluviales ; • Second œuvre et finitions : pose de carrelage, huisseries, portes fenêtre et d’entrée, et de deux escaliers, reprise du réseau électrique et remise en état par brossage et lavage des murs et voûtes. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒎𝒊𝒔 𝒅𝒖 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝑪𝒐𝒓𝒎𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 ; 𝑽𝒂𝒍 𝒅'𝑶𝒊𝒔𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑭𝒐𝒏𝒅𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

Autres lieux à voir autour
La meilleure expérience Mapstr est sur l'application mobile.
Enregistrez vos meilleures adresses, partagez les plus belles avec vos amis, découvrez les recommendations de vos magazines et influcenceurs préférés.