Cape Coast Castle
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"𝑳𝒆 𝑭𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝑪𝒂𝒑𝒆 𝑪𝒐𝒂𝒔𝒕, 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒆́ 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝑪𝒂𝒃𝒐 𝑪𝒐𝒓𝒔𝒐 𝒐𝒖 𝑪𝒂𝒑 𝑪𝒐𝒓𝒔𝒆, 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑭𝒐𝒓𝒕 𝑪𝒂𝒓𝒍𝒔𝒃𝒐𝒓𝒈 𝒐𝒖 𝑭𝒐𝒓𝒕 𝑪𝒂𝒓𝒐𝒍𝒖𝒔𝒃𝒐𝒓𝒈, 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒐𝒊𝒓 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒏𝒊𝒂𝒍 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒊𝒇𝒊𝒆́, 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒂̀ 𝑪𝒂𝒑𝒆 𝑪𝒐𝒂𝒔𝒕, 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐̂𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝑮𝒉𝒂𝒏𝒂 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍. 𝑰𝒍 𝒇𝒖𝒕 𝒖𝒏 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒏𝒆́𝒈𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐̂𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝑶𝒓, 𝒆𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 1979 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐̂𝒕𝒆 𝒈𝒉𝒂𝒏𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒊𝒏𝒔𝒄𝒓𝒊𝒕𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒍𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶. 𝐋𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐎𝐫 : 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐨𝐢𝐫𝐬 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐧𝐞́𝐠𝐫𝐢𝐞𝐫𝐬, 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐞𝐬𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐈𝐧𝐝𝐞𝐬 Les premiers Européens à arriver sur la côte de l'Or sont les Portugais, en 1471. À leur arrivée, ils rencontrent différents royaumes africains dont certains contrôlent d'importants gisements d'or. En 1482, les Portugais construisent le château d'Elmina, le premier établissement européen sur la Côte-de-l'Or. De là, ils réalisent du commerce d'esclaves, d'or, de couteaux, de perles, de miroirs, de rhum et de fusils. La nouvelle se répand en Europe, des commerçants anglais, hollandais, danois, suédois et prussiens arrivent dans la zone. Ces commerçants européens construisent plusieurs forts le long de la côte. La Côte-de-l'Or est le nom donné depuis lors par les Européens, en raison des grandes ressources aurifères, bien que le commerce des esclaves soit la principale activité. Bien avant de servir à la traite négrière, les forts africains furent organisés par les Européens pour réduire au maximum le temps des expéditions commerciales et ainsi le risque des maladies tropicales, la communauté marchande restant marquée par le souvenir d'une expédition de commerçants anglais qui, en 1553, avaient perdu une centaine d’hommes sur 140 et dû abandonner deux de leurs navires par manque de marins. Les navires pouvaient charger les marchandises pour le voyage de retour, mais aussi l'eau douce, et le jus de citron pour lutter contre le scorbut, sans avoir à accoster, directement à partir des entrepôts et citernes, construits en surplomb pour cela, permettant un demi-tour sûr et rapide de l’expédition. Le fort, organisé comme un château féodal, était par ailleurs abrité des moustiques porteurs de paludisme et de fièvre jaune et permettait une escale pour des soins et des réparations. 𝐃𝐮 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐞́𝐭𝐚𝐛𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐠𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐬𝐮𝐞́𝐝𝐨𝐢𝐬 Ogua était une cité côtière du royaume Efutu. En 1555, les Portugais y implantent une feitoria, ou poste de traite, nommée Cabo Corso (qui deviendra Cape Coast en anglais). En 1650, le roi d’Efutu, Bredewa (Bredeva), autorise la Compagnie suédoise d'Afrique à y installer un comptoir. En 1652, les Suédois s'emparent de tout le secteur de Cape Coast, auparavant sous le contrôle portugais, puis néerlandais. Une première construction en bois est érigée en 1653 par Henry Caerlof pour la Compagnie suédoise d'Afrique, et nommée Carlsborg d'après le roi Charles X de Suède. Il est plus tard reconstruit en pierre. Carlsborg dépend donc de l’Efutu, mais donne une chefferie indépendante et même très importante, dans l’ensemble démographique des Fantis, qui avaient accepté de traiter avec les Anglais. Ces derniers avaient construit dès 1631 un comptoir, et plus tard un fort appelé fort Kormantin, appartenant à la Guinea Company. Cette compagnie commerciale anglaise, fondée en 1618 et dirigée en 1625 par Nicholas Crisp, possédait un autre fort sur la Côte de l'Or à Komenda, et une quinzaine de bateaux. Le bénéfice tiré des importations d'or à Londres par cette compagnie a représenté 500.000 sterling dans les 11 à 12 ans qui ont suivi l'année 1632. En 1663, le Danemark-Norvège conquiert Fort Carlsborg, et l'empire colonial suédois perd l’important Fort Chistiansborg, avec le retournement d'Henry Caerlof, qui a changé de donneur d'ordre. En avril 1663, toute la Côte de l'Or suédoise est intégrée à la Côte-de-l'Or danoise. En 1664, le fort est pris par les Britanniques, et est reconstruit et agrandi par le Comité des Marchands (dont les gouverneurs administraient l'entière colonie britannique) à la fin du XVIIIe siècle. Avec la prise de leur fort Kormantin par les Néerlandais, les Anglais décide de faire de Cape Coast le nouveau quartier général de leur colonie. Côté africain, l’autonomie de Cape Coast vis-à-vis de l’Efutu est consécutive à la défaite efutu de 1694. Mais c’est réellement au XVIIIe siècle que la chefferie d’Ogua s’affirme. Le fort a été construit pour le commerce du bois et de l'or, il servira plus tard à la traite négrière transatlantique. En 1757, pendant la Guerre de Sept Ans, un escadron naval français endommage gravement le fort et manque de s'en emparer. Le fort sera entièrement reconstruit. En 1844, il devient le siège du gouvernement colonial de la Côte de l'Or britannique. Entretemps, une ville s'est développé à proximité du fort pour former l'actuelle ville de Cape Coast. En 1877, les Britanniques transfèrent la capitale de leur colonie de la Côte de l'Or de Cape Coast à Accra. Le fort est restauré dans les années 1920 par le British Public Works Department. En 1957, quand le Ghana accéda à l'indépendance, le fort sert de site d'entrainement pour la police du pays. Il abrite ensuite des administrations locales, une école secondaire et enfin les bureaux du Ghana Museums and Monuments Board (GMMB). En 1979, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, avec 27 autres forts de la côte ghanéenne, sous le nom de « Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs, et des régions centrale et ouest ». Au début des années 1990, le bâtiment est restauré par le gouvernement ghanéen, avec des fonds du Programme des Nations unies pour le développement, de l'United States Aid for International Development (USAID), avec l'assistance d'ONG et du Smithsonian Institution. Le fort est devenu un lieu de commémoration et de voyage éducatif pour les visiteurs dont de nombreux afro-américains pour certains desquels c'est devenu une forme de « rite de passage ». 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

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"𝑳𝒆 𝑭𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝑪𝒂𝒑𝒆 𝑪𝒐𝒂𝒔𝒕, 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒆́ 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝑪𝒂𝒃𝒐 𝑪𝒐𝒓𝒔𝒐 𝒐𝒖 𝑪𝒂𝒑 𝑪𝒐𝒓𝒔𝒆, 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑭𝒐𝒓𝒕 𝑪𝒂𝒓𝒍𝒔𝒃𝒐𝒓𝒈 𝒐𝒖 𝑭𝒐𝒓𝒕 𝑪𝒂𝒓𝒐𝒍𝒖𝒔𝒃𝒐𝒓𝒈, 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒐𝒊𝒓 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒏𝒊𝒂𝒍 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒊𝒇𝒊𝒆́, 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒂̀ 𝑪𝒂𝒑𝒆 𝑪𝒐𝒂𝒔𝒕, 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐̂𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝑮𝒉𝒂𝒏𝒂 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍. 𝑰𝒍 𝒇𝒖𝒕 𝒖𝒏 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒏𝒆́𝒈𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐̂𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝑶𝒓, 𝒆𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 1979 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐̂𝒕𝒆 𝒈𝒉𝒂𝒏𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒊𝒏𝒔𝒄𝒓𝒊𝒕𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒍𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶. 𝐋𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐎𝐫 : 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐨𝐢𝐫𝐬 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐧𝐞́𝐠𝐫𝐢𝐞𝐫𝐬, 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐞𝐬𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐈𝐧𝐝𝐞𝐬 Les premiers Européens à arriver sur la côte de l'Or sont les Portugais, en 1471. À leur arrivée, ils rencontrent différents royaumes africains dont certains contrôlent d'importants gisements d'or. En 1482, les Portugais construisent le château d'Elmina, le premier établissement européen sur la Côte-de-l'Or. De là, ils réalisent du commerce d'esclaves, d'or, de couteaux, de perles, de miroirs, de rhum et de fusils. La nouvelle se répand en Europe, des commerçants anglais, hollandais, danois, suédois et prussiens arrivent dans la zone. Ces commerçants européens construisent plusieurs forts le long de la côte. La Côte-de-l'Or est le nom donné depuis lors par les Européens, en raison des grandes ressources aurifères, bien que le commerce des esclaves soit la principale activité. Bien avant de servir à la traite négrière, les forts africains furent organisés par les Européens pour réduire au maximum le temps des expéditions commerciales et ainsi le risque des maladies tropicales, la communauté marchande restant marquée par le souvenir d'une expédition de commerçants anglais qui, en 1553, avaient perdu une centaine d’hommes sur 140 et dû abandonner deux de leurs navires par manque de marins. Les navires pouvaient charger les marchandises pour le voyage de retour, mais aussi l'eau douce, et le jus de citron pour lutter contre le scorbut, sans avoir à accoster, directement à partir des entrepôts et citernes, construits en surplomb pour cela, permettant un demi-tour sûr et rapide de l’expédition. Le fort, organisé comme un château féodal, était par ailleurs abrité des moustiques porteurs de paludisme et de fièvre jaune et permettait une escale pour des soins et des réparations. 𝐃𝐮 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐞́𝐭𝐚𝐛𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐠𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐬𝐮𝐞́𝐝𝐨𝐢𝐬 Ogua était une cité côtière du royaume Efutu. En 1555, les Portugais y implantent une feitoria, ou poste de traite, nommée Cabo Corso (qui deviendra Cape Coast en anglais). En 1650, le roi d’Efutu, Bredewa (Bredeva), autorise la Compagnie suédoise d'Afrique à y installer un comptoir. En 1652, les Suédois s'emparent de tout le secteur de Cape Coast, auparavant sous le contrôle portugais, puis néerlandais. Une première construction en bois est érigée en 1653 par Henry Caerlof pour la Compagnie suédoise d'Afrique, et nommée Carlsborg d'après le roi Charles X de Suède. Il est plus tard reconstruit en pierre. Carlsborg dépend donc de l’Efutu, mais donne une chefferie indépendante et même très importante, dans l’ensemble démographique des Fantis, qui avaient accepté de traiter avec les Anglais. Ces derniers avaient construit dès 1631 un comptoir, et plus tard un fort appelé fort Kormantin, appartenant à la Guinea Company. Cette compagnie commerciale anglaise, fondée en 1618 et dirigée en 1625 par Nicholas Crisp, possédait un autre fort sur la Côte de l'Or à Komenda, et une quinzaine de bateaux. Le bénéfice tiré des importations d'or à Londres par cette compagnie a représenté 500.000 sterling dans les 11 à 12 ans qui ont suivi l'année 1632. En 1663, le Danemark-Norvège conquiert Fort Carlsborg, et l'empire colonial suédois perd l’important Fort Chistiansborg, avec le retournement d'Henry Caerlof, qui a changé de donneur d'ordre. En avril 1663, toute la Côte de l'Or suédoise est intégrée à la Côte-de-l'Or danoise. En 1664, le fort est pris par les Britanniques, et est reconstruit et agrandi par le Comité des Marchands (dont les gouverneurs administraient l'entière colonie britannique) à la fin du XVIIIe siècle. Avec la prise de leur fort Kormantin par les Néerlandais, les Anglais décide de faire de Cape Coast le nouveau quartier général de leur colonie. Côté africain, l’autonomie de Cape Coast vis-à-vis de l’Efutu est consécutive à la défaite efutu de 1694. Mais c’est réellement au XVIIIe siècle que la chefferie d’Ogua s’affirme. Le fort a été construit pour le commerce du bois et de l'or, il servira plus tard à la traite négrière transatlantique. En 1757, pendant la Guerre de Sept Ans, un escadron naval français endommage gravement le fort et manque de s'en emparer. Le fort sera entièrement reconstruit. En 1844, il devient le siège du gouvernement colonial de la Côte de l'Or britannique. Entretemps, une ville s'est développé à proximité du fort pour former l'actuelle ville de Cape Coast. En 1877, les Britanniques transfèrent la capitale de leur colonie de la Côte de l'Or de Cape Coast à Accra. Le fort est restauré dans les années 1920 par le British Public Works Department. En 1957, quand le Ghana accéda à l'indépendance, le fort sert de site d'entrainement pour la police du pays. Il abrite ensuite des administrations locales, une école secondaire et enfin les bureaux du Ghana Museums and Monuments Board (GMMB). En 1979, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, avec 27 autres forts de la côte ghanéenne, sous le nom de « Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs, et des régions centrale et ouest ». Au début des années 1990, le bâtiment est restauré par le gouvernement ghanéen, avec des fonds du Programme des Nations unies pour le développement, de l'United States Aid for International Development (USAID), avec l'assistance d'ONG et du Smithsonian Institution. Le fort est devenu un lieu de commémoration et de voyage éducatif pour les visiteurs dont de nombreux afro-américains pour certains desquels c'est devenu une forme de « rite de passage ». 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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GHANA (ESPAGNOL)

@petitfute

5followers 362places
"Un lieu incontournable du Ghana, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco. Avec plus de 4 000 visiteurs par an, le château fait partie des curiosités les plus prisées du pays. La construction du fort a débuté en 1653, avec les Suédois (il s'appelait alors Carolusborg). Le château s'est ensuite agrandi au gré des propriétaires des lieux, jusqu'en 1665, date à laquelle les Anglais le transforment définitivement en château. L'édifice, dont les dimensions et la solidité sont très impressionnantes, a servi de siège au gouvernement britannique jusqu'en 1877. Les esclaves y étaient enfermés dans des conditions épouvantables. Le gouverneur, lui, disposait d'appartements somptueux avec vue sur la mer. Un décalage presque effrayant entre les conditions d'hommes vivant à une même époque. Le château abrite un musée qui présente une histoire de l'esclavage ainsi que l'histoire du pays, et plus particulièrement celle de la Région centrale. Une plaque commémore la visite du couple présidentiel Obama sur ce lieu de pèlerinage mémoriel des descendants d'esclaves américains."
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