Saint-Georges-de-la-Mine
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#Museum #🏰 Site culturel remarquable (architectural, historique,...) #🌍 Site UNESCO #Semester at Sea 🛳️ #History
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"𝑺𝒊𝒕𝒖𝒆́𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐̂𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍 𝑮𝒉𝒂𝒏𝒂, 𝑬𝒍𝒎𝒊𝒏𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒔𝒔𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒐𝒊𝒓 𝒆𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒆́ 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒈𝒐𝒍𝒇𝒆 𝒅𝒆 𝑮𝒖𝒊𝒏𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝑷𝒐𝒓𝒕𝒖𝒈𝒂𝒊𝒔, 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒆𝒏𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒔 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒔𝒄𝒍𝒂𝒗𝒆𝒔. 𝑨𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅'𝒉𝒖𝒊, 𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑮𝒆𝒐𝒓𝒈𝒆𝒔-𝒅𝒆-𝒍𝒂-𝑴𝒊𝒏𝒆, 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝑷𝒐𝒓𝒕𝒖𝒈𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝑿𝑽𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆, 𝒓𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒍'𝒊𝒎𝒑𝒍𝒂𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒕 𝒆𝒏𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕. En 1380-1381, des navigateurs dieppois, à la recherche d'épices et d'ivoire, fondent La Mine sur la Côte de l'Or (actuel Ghana) avant que la guerre de Cent Ans n'interrompe les expéditions normandes. En 1433, les Portugais s’emparent du Castel de La Mine, alors abandonné, pour le rebaptiser Saint-George del Mina qui deviendra plus simplement Elmina. Le premier comptoir, dit « de la Mine » en raison de la grande quantité d'or qu'ils y trouvèrent à acheter, est officiellement fondé en 1471 par Jean de Santerem et Pedro Escobar de retour de Sao Tomé. Le fort Saint-Georges, São Jorge da Mina, est construit en 1482 par une décision du roi du Portugal, Jean II, prise l'année précédente. Une expédition est menée à cet effet par Diogo de Azambuja. Le lieu devient la tête de pont du Portugal en Afrique de l'Ouest. Mais le fort São Jorge da Mina était davantage conçu pour contrer des attaques venant de la mer que pour celles venant de la terre. Les Portugais n'avaient que trois ou quatre forts de taille modeste, principalement sur le littoral, mais celui bâti à l'intérieur des terres vers 1623, Fort Duma retenait l'attention. Avec d'autres Européens, ils convoitent en particulier « l'accès aux gisements d'or mêmes » d'une colline « à quelques kilomètres à l'Ouest d'Elmina ». Un peu plus tard, ils tentent de remonter les rivières jusqu'à « la confluence de l'Ankobra et de la Duma, à une vingtaine de kilomètres au Nord du fort » Saint-Antoine d'Axim via un petit fort du pays d'Iguira. Cette position sera abandonnée par les Portugais selon « une carte anonyme hollandaise de 1629 » à cause de la concurrence hollandaise et parce qu'ils trouvaient de l'argent au lieu d'or, d'après l'historien hollandais Albert van Dantzig. Selon l'historien Jean-Michel Deveau, en 1623, les riverains de l’Ankobra attaquent une autre expédition portugaise remontant vers le nord pour ouvrir une mine à Aboasi, où le Fort Duma venait d'être érigé encore plus au nord d'Axim, toujours sur les rives de l'Ankobra pour y extraire de l'or. Pour atteindre le Fort Duma, il fallait remonter sur 35 km le fleuve Ankobra, la mine étant située encore plus au Nord. Les populations africaines du littoral contrôlaient fermement son acheminement jusqu'à la côte, malgré la distance et un accès favorisé par la rivière sur la moitié du trajet. C'est en 1636 qu'un séisme va abîmer cette mine mais aussi le Fort Duma, amenant les Portugais à l'abandonner. 𝐋𝐚 𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞 𝐡𝐨𝐥𝐥𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬𝐞 (𝟏𝟔𝟑𝟕-𝟏𝟖𝟕𝟐) La marine des Provinces-Unies, principalement celle de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales (GWC, Geoctroyeerde Westindische Compagnie), prend le contrôle d'Elmina au terme d'une conquête difficile menée de 1625 à 1637. Le fort d'Elmina devient le centre des opérations en Côte-de-l'Or néerlandaise. La GWC élargit son emprise par la construction de forts et par des traités de protectorats, notamment le traité de Butre (1656), qui fixe les juridictions européennes dans la région jusqu'en 1872. De la fin du XVIIe siècle au début du XIXe siècle, la traite des esclaves fait la fortune de cette colonie. C'est seulement dans le dernier quart du XVIIe siècle, grâce à l'essor général de la traite des esclaves, que la Côte de l'Or « n'en sera plus exclue », causant une période d’immenses changements politiques dans la région, via des mécanismes qui sont sujet de controverse parmi les historiens, certains soulignant qu' "il n’y avait pas de classe servile simplement en attente d’être expédié". À la fin du XVIIe siècle, sur la Côte des esclaves (400 km plus à l'est), Ouidah traite plus de 1 000 esclaves par mois, sur fond d'« augmentation soudaine de l’approvisionnement en armes à feu » sur la Côte de l'Or. En 1872, les Néerlandais cèdent aux Britanniques leurs possessions sur la Côte-de-l'Or. La communauté locale d'Elmina refuse de reconnaître dans un premier temps ces nouveaux colonisateurs. La cité est bombardée par les Britanniques et détruite en 1873. Elle resurgit, sur un site toujours au bord de la mer et du Golfe de Guinée, mais un peu plus au nord-est, durant les décennies suivantes. Son lagon est désormais un port de pêche actif. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

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