Cathédrale de Mondoñedo
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"𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝑿𝑰𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆, 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆́𝒆 𝒅'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆, 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕𝒉𝒆́𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒍'𝒆𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 𝒒𝒖'𝒂̀ 𝒍'𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍'𝒆́𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝑺𝒂𝒏 𝑴𝒂𝒓𝒕𝒊́𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆́𝒃𝒖𝒕𝒂 𝒔𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 1219. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒖𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́𝒆 𝒆𝒏 1248. 𝑺𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒏𝒆𝒇𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒆 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒄𝒊𝒔𝒕𝒆𝒓𝒄𝒊𝒆𝒏, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒉𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒖𝒍𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒓𝒑𝒐𝒓𝒆̀𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔𝒊𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒂𝒖𝒙 𝒂̀ 𝒍'𝒆𝒏𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆. Au nord de la province de Lugo, au cœur d’une vallée où alternent forêts et champs cultivés, apparaît la ville de Mondoñedo, le plus grand ensemble monumental que trouvent les pèlerins sur le Chemin de Compostelle du nord en Galice. Il s’agit d’une petite localité possédant un important héritage culturel. Elle a été bâtie autour de la cathédrale Nuestra Señora de la Asunción qui, à la différence des cathédrales médiévales habituelles, se trouve dans la partie la plus basse et n’occupe pas le centre de la ville. C’est précisément devant cette cathédrale qu’a été exécuté le maréchal Pardo de Cela, figure médiévale de la région qui conjugue histoire et légende après son affrontement avec la reine Isabelle de Castille, qui lui a valu d’être condamné à mort. C’est sur cette même place qu’a vécu Álvaro Cunqueiro, illustre écrivain local doté d’une grande capacité à réinventer les mythes, à mélanger érudition et traditions populaires et à introduire la fantaisie dans les situations quotidiennes. C’est l’un des grands noms de la littérature galicienne et espagnole du XXe siècle. Jusqu’au XIIe siècle, le siège épiscopal se trouvait à San Martiño de Mondoñedo (Foz), tout près de la mer, dans l’un des édifices romans primitifs les plus intéressants d’Europe. Mais les incursions normandes et vikings constantes ont conseillé de transférer l’évêché à la localité actuelle, jusqu’alors appelée Vilamaior de Brea. La construction de la cathédrale à ce nouvel emplacement a débuté pendant la première moitié du XIIIe siècle, dans un style roman sobre et austère, similaire à l’architecture cistercienne de l’époque. Conformément à cette sobriété monastique qui semble être la source d’inspiration de ses maîtres d’œuvre, c’est un édifice à trois nefs, avec une voûte en croisée d’ogives reposant sur des arcs brisés, dénuée de toute décoration superflue. Sa façade caractéristique se compose de trois grands arcs brisés, qui correspondent aux trois nefs de l’intérieur, et d’une rosace centrale du XIVe siècle avec des vitraux polychromes. Ses deux clochers baroques singuliers attirent l’attention de par leur faible hauteur, très peu fréquente. Ils ont valu à l’édifice le surnom populaire de « cathédrale agenouillée ». Du haut de la cathédrale, on aperçoit tout le Val de Brea où se trouve la ville. Un espace où les traditions millénaires sont préservées, comme le lancement manuel des cloches, un métier traditionnel qui a disparu dans la plupart des temples mais qui subsiste encore dans cette cathédrale. Parmi les œuvres d’art qu’elle abrite, il faut souligner les peintures murales de style gothique de la fin du XVIe siècle. Elles représentent des scènes du massacre des Innocents et des épisodes de la vie de saint Pierre. Dans le bras nord de la basilique se trouvent les stalles, de style gothique, réalisées en bois de noyer, qui ont été déplacées de leur emplacement original. Et dans le bras sud, le « Balcon de l’Évêque », œuvre de Francisco Quiroga Palacios de 1770. Une porte permet d’accéder au cloître, construit entre 1636 et 1641. C’est un édifice sobre de style « herrérien », peu fréquent en Galice, avec des arcs en plein cintre surmontés d’une balustrade couronnée de boules. La croisée du transept, de style gothique, est un vestige du cloître médiéval antérieur. Pour les besoins de l’évêché, la maison des chanoines, le palais épiscopal, le potager et des dépendances ont été adossés à la basilique au XIXe siècle, donnant lieu à l’ensemble visible à l’heure actuelle. Le musée de la cathédrale abrite un ensemble intéressant de sculptures anglaises en albâtre du XVe siècle, de grandes peintures flamandes du XVIe siècle et d’importantes pièces liturgiques en argent et en ivoire : crosses, calices, ostensoirs, croix de procession et chandeliers. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑺𝒑𝒂𝒊𝒏.𝒊𝒏𝒇𝒐 ; 𝑮𝒐𝒐𝒈𝒍𝒆 𝑨𝒓𝒕𝒔 & 𝑪𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante