Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriétaire de ce lieu ?
Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Autres lieux à voir autour

"Dinosaur Valley State Park is renowned for its well-preserved dinosaur footprints and fossils, which are easy to spot in the riverbed. It offers a range of outdoor activities, including hiking, horseback riding, camping, fishing, and paddling, making it a perfect destination for adventure enthusiasts. The park has many scenic trails winding through diverse landscapes, including lush forests, meadows, and canyons. Fall foliage creates a breathtaking backdrop for hikers on several of these trails, especially those that run along riverbanks. The park’s river also provides opportunities for swimming, fishing, and paddling while enjoying fall colors. With reduced water levels, more pleasant temperatures, and yes, fantastic foliage, fall is a great time to enjoy these activities."
@sbsulliv2000
"Situé à environ 3 km au nord-ouest de la petite ville de Glen Rose, traversé par une boucle de la rivière Paluxy, ce parc est très célèbre pour ses très nombreuses traces de dinosaures. Les terrains qui le composent ont été acquis par l'état en 1968 à des propriétaires privés, et le parc a été ouvert au public en 1972. En 1968 le parc a également été nommé « Site remarquable » en raison de son patrimoine préhistorique unique. 𝐔𝐧 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐨𝐚𝐬𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐧𝐨𝐬𝐚𝐮𝐫𝐞𝐬 ! Les sites du parc les plus riches en traces sont répartis en cinq zones. C'est dans la Zone n°1, appelée la « Salle de danse », que l'on trouve la plus grande concentration de traces dans toutes les directions. On y trouve neuf très grandes traces (~91 cm) de sauropode(s) et dix traces plus petites (~55 cm) de la même espèce montrant que le jeune individu était poursuivi par un théropode. Les traces les plus abondantes sont celle de théropodes (~15 à 45 cm), dont certaines forment une piste mais la plupart apparaissant sans schéma particulier. Certaines traces de théropodes sont allongées, et/ou montrent l'empreinte d'ergots. Nombre d'entre elles montrent des traces de glissement (dans la boue de l'époque). Toutes ces traces sont souvent recouvertes de sable et de boue (moderne) ; pour les voir au mieux, il est recommandé de les visiter en période de basses eaux à la fin de l'été. 𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐚 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐥𝐞́𝐨𝐧𝐭𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐧𝐨𝐬𝐚𝐮𝐫𝐞𝐬 Les traces de dinosaures dans le parc remontent au Crétacé inférieur, alors que l'endroit se trouvait sur la rive Est d'un ancien océan : la voie maritime intérieure de l'Ouest, sur le continent Appalachia. La première publication sur ces traces remonte à 1917. Roland T. Bird, collecteur de fossiles pour Barnum Brown du Musée américain d'histoire naturelle (AMNH) de New York, est le premier à reconnaître des traces de sauropode, qui sont désignées en 1989 comme l'holotype du Brontopodus birdi. Leur découverte a changé la vision des paléontologues sur ces dinosaures. Les traces montrent que les sauropodes se mouvaient plus lentement (environ 4,3 km/h) que les théropodes (environ 8 km/h). Les sauropodes circulaient en troupeaux, avec les adultes placés sur les flancs du groupe et les jeunes au milieu - probablement pour protéger les jeunes contre les attaques de prédateurs. Roland T. Bird, qui leur a consacré sa vie11, a travaillé sur le site à partir de la fin des années 1930. Il est le premier à avoir suggéré qu'une certaine séquence de traces montrait une attaque de théropode sur un sauropode ; cette idée a été longtemps débattue. En 1940, Bird avait démantelé cette séquence et les différents morceaux se trouvèrent dispersés, certains disparus ou détruits depuis ; elle a été reconstituée graphiquement à partir des photos prises par Bird avant le prélèvement. Certaines traces montrent l'existence d'une membrane (pied palmé) à la base du doigt central (mais jamais pour les traces d'Acrocanthosaurus). D'autres traces suggèrent que ces dinosaures marchaient parfois en utilisant leurs quatre membres. 𝐋𝐞𝐬 « 𝐩𝐚𝐬 𝐝'𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐠𝐞́𝐚𝐧𝐭𝐬 » 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐂𝐚𝐫𝐥 𝐄. 𝐁𝐚𝐮𝐠𝐡 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐥𝐞𝐧 𝐑𝐨𝐬𝐞 (𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆 : 𝑳𝒆 𝑳𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑵𝒖𝒆́𝒓𝒂 𝒅'𝑨𝒏𝒕𝒐𝒏 𝑷𝒂𝒓𝒌𝒔) En 1994, l'archéologue Carl Edward Baugh rédigea avec Clifford Wilson un ouvrage intitulé 𝐹𝑜𝑜𝑡𝑝𝑟𝑖𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑛𝑑 𝑡ℎ𝑒 𝑆𝑡𝑜𝑛𝑒𝑠 𝑜𝑓 𝑇𝑖𝑚𝑒. Dans ce livre, Baugh nous livre le résultat de fouilles archéologiques qu'il effectua au début des années 1990 dans le soubassement calcaire des berges de la rivière Paluxy. Sa première découverte fut celle de traces de dinosaures à trois doigts datant de 100 millions d'années. le problème est qu'il aurait trouvé sur le même dépôt rocheux datant du Crétacé (entre -135 à -65 millions d'années) ce qui se serait avéré être une série de différentes empreintes d'humanoïdes, souvent de grande taille (plus de 54 cm de long) … Des examens auraient également démontré que des pas humanoïdes se trouvaient parfois au-dessous des couches contenant des traces de dinosaures. L'affaire fit grand bruit, et à l'annonce de sa découverte, l'archéologue fut accusé de falsification. Impossible que des êtres bipèdes, de forme humaine, aient pu cohabiter un jour avec des dinosaures ! Malgré les critiques, Carl E. Baugh organise de nouvelles fouilles sur les rives de la rivière Paluxy où il aurait trouvé d'autres empreintes du même genre. Carl E. Baugh évoque d'autres découvertes étonnantes dans ses ouvrages et sur son site internet. L'une d'entre elles serait celle d'un marteau en fer inoxydable muni d'une manche en bois pétrifié retrouvé en juin 1934, près de London, au Texas. Les analyses effectuées sur l'outil révélèrent qu'il s'agit d'un mélange de fer, de sulfure et de chlorite, combinaison qu'il nous est impossible de reproduire aujourd'hui. Carl E. Baugh pense que cet outil ne fut pas fabriqué sous les conditions atmosphériques que nous connaissons actuellement. Pour lui, avant le grand déluge qui vint frapper l'humanité, l'atmosphère de la Terre était deux fois plus dense qu'aujourd'hui avec un rayonnement ultraviolet pratiquement inexistant. Ce même auteur précise également que la partie du manche était carbonisée, ce qui laisse sous-entendre que l'outil était présent lorsque la roche s'est formée. Pour qu'un tel événement soit possible, il faut une très forte source de chaleur à la fois puissante et constante, a priori un véritable déluge de feu ! Le musée de Carl E. Baugh aurait également fait une acquisition étonnante au milieu des années 1980 : celle d'un doigt humain fossilisé retrouvé dans une carrière du Crétacé au Commanche Peak de Glen Rose. Ce doigt serait anatomiquement semblable à un doigt contemporain, selon les experts qui en auraient réalisé la vérification au scanner… La science officielle a établi que les dinosaures se seraient éteints il y a approximativement 65 millions d'années et que les premiers hommes modernes ne seraient apparus qu'il y a 100 000 ans. Les investigations de Baugh vont ainsi à l'encontre de la paléontologie conventionnelle, car selon ses découvertes, le genre humanoïde serait apparu plusieurs millions d'années plus tôt qu'il n'est communément admis (ou bien ce sont les dinosaures qui auraient disparu beaucoup plus récemment). Carl E. Baugh a fondé à Glen Rose le Creation Evidence Museum, dont il est le directeur. Cet établissement vit le jour en juillet 1984 grâce aux découvertes qu'il effectua sur les bords de la rivière Paluxy. L'équipe de son musée consacre tout son temps à prouver scientifiquement qu'humanoïdes et dinosaures cohabitèrent dans un passé lointain. Il est peu dire que ces « découvertes » ont reçu un accueil frontal du monde archéologique, qui les ont vigoureusement contestées. 𝐃𝐞 « 𝐟𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐜𝐞𝐬 » 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 Selon Wikipédia, la « preuve » de Carl E. Baugh n’a pas résisté à un examen scientifique minutieux commencé dès 1980, qui a amené en 19865 son abandon y compris par la majeure partie des créationnistes16. Il s'agit en réalité de traces de métatarses de dinosaures dont les empreintes de doigts ont été cachées par divers phénomènes : érosion, boue, remplissage de sédiments ; et dans certains cas des adultérations ou carrément des faux, ces derniers principalement sur des blocs de pierre détachés de leur socle18. Zana Douglas, une descendante de la famille Adams qui a découvert bon nombre d'empreintes de l’endroit au début du xxe siècle, confirme que son grand-père avait vendu des blocs de pierre portant des empreintes (réelles) de dinosaures, puis s'étant trouvé à court de pièces authentiques et étant bon sculpteur, en avait gravé et vendu des fausses - dont certaines avec des empreintes de pieds humains à côté d'empreintes de dinosaures. Il en avait montré une dans le village mais quand un membre du Smithsonian institution montra de l'intérêt pour ces gravures, le grand-père enterra la pièce pour la faire oublier. En l’an 2000, la pièce fut trouvée par deux visiteurs et fut vendue à Carl Baugh du musée créationniste fondé en 1984 près du parc. Baugh se contenta d'une scanographie pour « authentifier » la pièce - le scan ne révélant bien sûr que des couches de calcaire. En 2008 David Lines, photographe du musée créationniste, utilisait encore l'argument habituel de cette secte en niant l'évidence scientifique et prétendant que la communauté scientifique opposait un « mur de silence » quant à cette soi-disant « preuve » : « ils n'ont pas d'arguments contre, alors ils espèrent que (la fausse « pièce à conviction ») disparaîtra ». A priori, pour le champ de l'archéologie conventionnelle, le débat semble définitivement tranché. Jusqu'à la prochaine affaire ? 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 « 𝑳𝒂 𝑩𝒂𝒕𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝑷𝒂𝒔𝒔𝒆́ » 𝒅𝒖 𝑳𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑵𝒖𝒓𝒆́𝒂 (𝑨𝒏𝒕𝒐𝒏 𝑷𝒂𝒓𝒌𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante