Basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres
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#Tags souvent utilisés
#Monument #Bâtiment historique #Visite #🌍 Site UNESCO #🏰 Site culturel remarquable (architectural, historique,...)
Ce qu'en disent les utilisateurs

"La tradition fait remonter à la légende de Sainte-Véronique l’origine de la basilique. Au Ier siècle de notre ère, après la mort de la Vierge, Sainte-Véronique, Saint-Amadour et Saint-Martial venus de Palestine, abordent à Soulac-sur-Mer. Sainte-Véronique y élève un modeste oratoire à la mémoire de la Vierge, après avoir évangélisé le Médoc et le Bazadais. C'est probablement au XIe siècle, époque où les pèlerins de Saint-Jacques en provenance des terres anglaises débarquaient à Soulac, que fut bâtie cette abbaye bénédictine, classée Monument Historique et inscrite depuis 1998 au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. La construction de l'église romane ne s'est pas achevée avant le début du XIIe siècle. L'érosion dunaire provoqua au XVIIIe siècle l'ensablement quasi total de l'église qui ne fut déblayée qu'au milieu du XIXe siècle. 𝐔𝐧𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐉𝐚𝐜𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧 𝐌𝐞́𝐝𝐨𝐜 L'essor du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle profite au prieuré, lequel devient une halte pour un certain nombre de « jacquets » peu enclins à affronter les dangers du golfe de Gascogne. Des navires en provenance du nord de l'Europe débarquent les pèlerins qui poursuivent leur route par une voie longeant le littoral, la voie de Soulac. D'autres se seraient hasardés à traverser l'estuaire de la Gironde depuis la petite cité fortifiée de Talmont, après avoir emprunté une voie secondaire à partir de Saintes. Si une plaque commémorative placée devant l'église Sainte-Radegonde de Talmont vient rappeler le souvenir de ces pèlerins, l'importance, sinon la réalité de cet itinéraire reste néanmoins discutée par certains historiens. Arrivés en Médoc, les « jacquets » les plus affaiblis sont accueillis dans un hospice fondé par les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem (Hospitalet de la Grayannes, autrefois situé dans l'actuelle commune de Grayan-et-l'Hôpital) où ils peuvent se reposer en attendant de reprendre leur périple. Ce n'est du reste pas le seul établissement de ce type et l'on mentionne également un hospice à Talais et un autre à Vensac (Temple de Panquetorte). 𝐋𝐚 𝐛𝐚𝐬𝐢𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 Suite aux trois violentes de guerre civile entre Catholiques et Protestants qui marque la seconde moitié du XVIe siècle, la paix revenue n'apporte pas la réponse au problème de plus en plus pressant de l'avancée des dunes, lesquelles recouvrent périodiquement des parties entières de l'édifice, causant des destructions importantes et affaiblissant sa structure. En 1741, le combat contre les éléments s'annonce comme trop inégal et les habitants doivent se résoudre à évacuer le village, lequel est abandonné aux sables. Un nouveau village est édifié quelques kilomètres plus à l'est, le « Jeune-Soulac ». Quelques demeures se regroupent autour d'une modeste église consacrée en 1745, aujourd'hui convertie en musée. N'étant plus entretenue, la basilique est ensevelie en quelques décennies, à l'exception du sommet du clocher, qui sert d'amer aux navigateurs. Au XIXe siècle, l'ancien sanctuaire n'est plus qu'une ruine romantique que les sables couvrent ou découvrent en partie au gré des tempêtes. Une commission des monuments historiques en fait l'inventaire en 1842 puis de nouveau en 1846, mais c'est sous l'impulsion de l'archevêque de Bordeaux, le cardinal Ferdinand-François-Auguste Donnet, que décision est prise de dégager et de restaurer la basilique. Les travaux débutent en 1859, sous la houlette de l'architecte Charles Durand. L'année suivante, une première messe peut y être célébrée. Classée par les monuments historiques le 20 juillet 1891, elle reste néanmoins en chantier jusqu'en 1905, subissant de profonds remaniements. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑮𝒊𝒓𝒐𝒏𝒅𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑩𝒐𝒓𝒅𝒆𝒂𝒖𝒙 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"C'est à Soulac que débarquaient les pèlerins de St-Jacques en provenance des îles Britanniques ; à ce titre, la basilique a été classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. Cet édifice bénédictin du 10e s., peu à peu recouvert pas les sables, a été dégagé et restauré à la fin du 19e s. La nef centrale sans ouverture, et les collatéraux aussi hauts qu'elle, trahissent l'architecture romane poitevine. À l'intérieur, les chapiteaux historiés et la statue polychrome de N.-D.-de-la-Fin-des-Terres attirent l'oeil."

@nathcharente

"Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette basilique construite du XIème au XIIème siècle est représentative du style roman-poitevin. Autour de ce monument, la station de Soulac-sur-Mer s’est progressivement développée depuis l’essor des bains de mer au XIXème siècle. Elle comprend aujourd’hui plusieurs centaines de villas appelées « les soulacaises »."

@romanecorbella

"C'est en 1859 que la basilique est littéralement relevée de plusieurs mètres pour l'extraire des dunes dévoreuses. On peut encore apercevoir au sommet du clocher gothique du XIV e siècle des anneaux qui servaient à attacher des chevaux. L'histoire de la basilique commence peu après " l'an mil " quand les premières pierres furent posées pour ériger un sanctuaire chrétien dans la cité de Noviomagus (nom antique de Soulac) située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le rayonnement spirituel de l'église fut très important, il accueillit notamment plusieurs reliques qui attirèrent de nombreux pèlerins. Puis la nature reprit ses droits et ensevelit le monument. En 1744, elle passa près de la démolition, mais la chambre de commerce de Bordeaux s'y oppose car son clocher émerge encore et sert de balise pour les bateaux qui naviguent dans l'estuaire de la Gironde. L'édifice est toujours à demi enfoui dans le sol afin de ne pas fragiliser ses murs, il faut donc descendre plusieurs marches pour pénétrer dans la nef à trois travées du XI e siècle. C'est l'un des plus beaux monuments de la Gironde, inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1998."

@fernandezmanon

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