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"GRAND BOUDDHA DE TOKYO Monumental mais méconnu 5-28-3 Akatsuka, Itabashi-ku. Tous les jours de 10 h à 16 h 20 minuites depuis Takashimadaira, ligne Tokyo Metro Mita, ou 20 minutes depuis Shimoakatsuka ou Narimasu, ligne Tobu-Tog. NERIMA / ITABASHI / KITA Au nord-est de Narimasu, en plein cœur du quartier d'Akatsuka, le temple de Jorenji héberge le Grand Bouddha de Tokyo, le troisième plus grand bouddha en bronze du Japon après ceux de Nara et Kamakura. La statue qui, curieusement ne figure que très discrètement dans les guides traditionnels. a été rajoutée en offrande après la reconstruction du temple suite a son déménagement pour, entre autres, rendre grâce du bon déroulement des travaux. Érigee en 1977, statue d'un peu plus de 12 mètres de hauteur n'est pas aussi colossale que ses deux consœurs mais elle est tout de méme suffisamment élégante et imposante pour que son absence au sein des dépliants de la ville surprenne. L'éloignement des gares de métro les plus proches explique en partie le calme et l'absence de fréquentation touristique, rajoute au charme du site. Nous sommes loin des groupes d' élèves rugissants et des touristes étrangers en troupe fascinés par les cerfs du Todai-ji à Nara. Fondé entre 1394 et 1427, Jorenji était un temple puissant à l'époque Edo. Jusqu'en 1973, le site historique du temple était situé vers le 62 Nakajuku, à presque 7 kilomètres vers le sud-est à vol d'oiseau de son emplacement actuel, à côté du site de la mairie d'arrondissement d'Itabashi et surtout aux environs de la voie Nakasendo et du shukuba d'Itabashi (voir p. 172). Le temple a cependant dû déménager vers son site actuel suite à la construction de l'autoroute urbaine et l'élargissement de la route nationale 17 dont les tracés empiétaient très largement sur son enceinte. AUX ALENTOURS Stèle du château d'Akatsuka Le temple de Jorenjia été reconstruit sur un site qui faisait Partie delen- ceinte extérieure du château d'Akatsuka. Le château appartenait au clan Chiba, allié des Go-Hojo.De ce château, détruit au XVTe siècle après 12 défaite des Go-Hojo des mains d Hideyoshi' il ne reste quasiment rien, si ce n'est un pilier commémoratif et un Panneau explicatif au milieu du Parc d'Akatsuka-Tameike, signalant le site du donjon. Le chateau occupait une grande partie de 5-Akatsuka. Loin de ce passé grandiose, Akatsuka est devenu un quartier résidentiel très tranquille essentielle- ment constitué de maisons individuelles et de petits appartements. "
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"8h - 16h Le grand Bouddha de Tokyo Situé en haut d’une petite colline, l’Akatsukayama Jorenji, méconnu des touristes,est pourtant un petit trésor de la capitale nippone. Niché aujourd’hui sur unpromontoire naturel surnommé Akatsukayama (montagne d’Akatsuka), là où trônaitauparavant le château du domaine, le temple a connu plusieurs emplacementsdistincts au fil des siècles. Fondé durant la période Yonaga (1394-1427), ilest tout d’abord établi à Yamanaka (zone actuelle de Nakamachi). TokugawaIeyasu (1543-1613) le reconnait en 1591 temple officiel du shogunat ;faisant du Jorenji un temple prestigieux réservé aux Tokugawa. Il déménage audébut de l’ère d’Edo (1603-1868) à Nakajuku où il reste jusque dans les années 1970. En1973, des travaux d’expansion du réseau routier et la création d’une voieexpresse poussent le temple à s’établir sur les vestiges de l’ancien châteaud’Akatsuka. En bas des escaliers menant à l’Akatsukayama Jorenji, vous pouvez, si l’envie vous en dit, vous regarder dans le miroir du jugement d’Enma, le Roi des Enfers. Le seigneur du royaume des morts et juge des âmes se tient en effet dans l’Enma-do, sur le côté droit de l’enceinte du Jorenji. On dit qu’Enma décide de là où les âmes renaîtront, utilisant son miroir de cristal, le jouharikyô, pour regarder la vie et les péchés des défunts. Un sourire démoniaque aux lèvres, il attend que les visiteurs se soumettent à son jugement. A ses côtés se tient Datsue-ba, littéralement la "vieille qui enlève les vêtements". Cette vieille sorcière de l’enfer qui tient habituellement compagnie au démon Keneo sur les bords de la rivière Sanzu, déshabille les morts. Si un défunt arrive nu devant Datsue-ba, celle-ci l'écorche vif. Keneo se charge ensuite d’accrocher les vêtements à la branche d’un arbre dont la courbure au-dessus de l’eau illustre la gravité des péchés dans les eaux de la rivière. Sachant tout cela, certains visiteurs se hâteront de gravir les marches menant à l’Akatsukayama Jorenji. Le Jorenji est particulièrement célèbre pour son Daibutsu ou « Grand Bouddha » à la belle patine noire. Surnommé le "Daibutsu de Tokyo", il est le troisième plus grand Bouddha assis au Japon après ceux du Todai-ji à Nara et du Kôtoku-in de Kamakura. D’une hauteur totale de 13 mètres et pesant 32 tonnes, il est érigé en 1977 pour apaiser les esprits des victimes de la Seconde Guerre mondiale et du grand séisme du Kanto en 1923. Rappelons que ce dernier avait eu raison du Daibutsu Yama du parc d’Ueno dont il ne subsiste plus aujourd’hui qu'un visage enchâssé dans un cadre. On dit également que ce Daibutsu veille sur les âmes des guerriers morts durant les sièges du château d’Akatsuka ; site où le temple est désormais installé. Le temple abrite également une tour commémorant les très nombreuses victimes de la grande famine de l’ère Tempo (1830-1844). Cette dernière survient en 1833 après que de fortes pluies et un hiver rigoureux aient détruit une grande partie des cultures. En cinq ans, elle causera la mort de plus de 1 250 000 personnes. Peu fréquenté, ce temple est un lieu propice à la promenade et la flânerie. Son étang situé juste à côté du bâtiment principal et son jardin invitent à se détendre. De nombreuses statues de pierre dont celles des sept divinités du bonheur (Shichi Fukujin) sont dispersées dans l’enceinte de l’Akatsukayama Jorenji. Amusez-vous à retrouver les huit sculptures provenant de l’ancienne résidence du clan Todo à Komagome, offertes en 1962 et installées depuis dans le charmant jardin. Celles-ci figurent : Tekkain Sennin, l’adaptation japonaise de l’un des huit immortels taoïstes ; Monju Bosatsu chevauchant son lion, Datsue-ba, En no Gyōja, l’ascète fondateur de la secte Shugendo ; Gaman no oni, un monstrueux démon capable d’assumer vos soucis en échange d'une prière et enfin Hotei, Ebisu et Daikokuten, trois divinités des Shichi Fukujin."
@deborahnys13