Avec 18 km de plages de sable quasi non-stop, le Pays de l'Or offre un vaste choix de carrés de sable pour déposer vos serviettes, parasols et baleines en plastique, et profiter des joies de la Grande Bleue. Au fil des années, les trois stations balnéaires du territoire ont toutes été classées "" Pavillon Bleu "", signe de la qualité de leurs eaux de baignade. Le littoral possède également un grand nombre de plages privées, elles rivalisent sur toute la côte, de La Grande Motte jusqu'à Palavas. Elles vous offrent le confort de leurs matelas et l'ambiance qui vous ira. Tantôt familiales, électro, chics, bobos ou encore écolos, elles ont chacune un peu leur style et au final vous avez l'embarras du choix. Une trentaine d'agents en période estivale se relayent sur les 18 km de littoral pour offrir aux touristes des plages propres, une réussite quand on voit la qualité des plages du Pays de l'Or.L'architecture de La Grande-MotteLa Grande Motte naît à la fin des années 1960, durant les Trente Glorieuses. A cette époque, la reconstruction d'après-guerre se termine et le niveau de vie augmente, au point que les Français prennent peu à peu l'habitude de partir en vacances. En France, la Bretagne est très prisée mais malheureusement le flux touristique se dirige davantage vers l'Espagne et ses plages ensoleillées. Afin de retenir les vacanciers, le Général de Gaulle lança un programme de développement du tourisme de masse, notamment par l'intermédiaire de la mission Racine (du nom de son président). A partir de 1963, de grands travaux sont entrepris sur le littoral du Languedoc-Roussillon : le projet ""Grande Motte"" est lancé. C'est l'architecte Jean Balladur (cousin de l'ancien Premier ministre) qui est chargé de ce projet. Il a ""carte blanche"" et décide alors d'aller à l'encontre de tout ce qui se fait ailleurs. Fini les promenades bordées de palmiers, l'architecte mise sur la plage, le sport et le commerce. Voilà pour l'urbanisme, mais ce qui fera de La Grande Motte une ville différente que l'on viendra voir de très loin est l'originalité de son architecture. Jean Balladur s'inspira en effet des pyramides mayas pour la construction, mais c'est surtout pour l'orientation de ses immeubles qu'il innove. Contrairement à ce qui se fait ailleurs, les façades ne sont pas tournées vers la mer mais les immeubles sont orientés perpendiculairement au littoral, ce qui double le nombre d'appartements ayant vue sur mer. En 2010, l'oeuvre de Jean Balladur fut récompensée puisque la ville fut classée au patrimoine du XXe siècle.Canal et étangsLe Pays de l'Or est sans conteste le pays de l' "" or bleu "". La région littorale est un assemblage de cours d'eau, allant de la discrète rivière à la mer Méditerranée, en passant par un ensemble d'étangs riches en histoire et en activités. C'est d'ailleurs le plus grand d'entre eux qui donne son nom à l'agglomération : l'étang de l'Or. Avec ses 11 km de long et 3 km de large, cette étendue d'eau figure au 5e rang dans le chapelet des étangs littoraux de la région derrière Berre, Thau, Salses-Leucate et Bages-Sigean. Essentiellement situé sur la commune de Mauguio, il communique directement avec la mer au niveau du port de Carnon, puis indirectement par le canal du Rhône à Sète. L'étang de l'Or a pour voisins les étangs du Ponant, de Pérols, de l'Arnel et du Prévost. Toutes ces étendues d'eau contribuent à la richesse de la région et ont transformé l'activité touristique ces dernières années. Points d'intérêt évidents, ces étendues sont devenues des lieux d'animations sportives et culturelles et servent de scènes à de nombreux événements. Le canal du Rhône à Sète contribue lui aussi à cet essor. Son histoire si particulière, remontant tout de même au projet de Louis XIV, fait de lui un lieu de découverte et d'apprentissage. Bien que l'activité ait diminué au fil des années, de nombreux pêcheurs continuent de sonder les fonds afin de ramener sur les berges les trésors du jour. Les cabanes - autrefois abris des chasseurs et des pêcheurs - sont toujours debout mais elles ont perdu de leur usage traditionnel. Elles continuent cependant de marquer le territoire. Encore maintenant ces paysages traditionnels, parcourus de vert et de bleu, forment l'identité du Pays de l'Or.La cathédrale Saint-Pierre de MagueloneEn découvrant l' "" île "" de Maguelone, aujourd'hui reliée au continent par un cordon littoral, et sa cathédrale solitaire, on ne peut qu'être frappé par un sentiment d'étrangeté. Situé à 4 km seulement de Palavas, le monument apparaît comme un imposant vaisseau de pierre échoué entre mer et étangs. L'église forteresse semble se cacher derrière de vieux arbres torturés par les embruns. Le sentiment qui s'en dégage est sans doute lié au destin de l'édifice : siège pendant un millénaire d'un évêché important, elle a servi de fief pontifical et de refuge temporaire à plusieurs papes avant de tomber dans l'abandon, le pillage et la ruine. Mais l'histoire de Maguelone remonte à des temps bien plus anciens : les premières traces de vie découvertes datent de l'âge du bronze. D'autres vestiges remontant à l'Empire romain furent découverts au cours de fouilles. Néanmoins, c'est autour du XIIe siècle que le monument gagna en notoriété ; à cette époque la cathédrale dite "" des sables "" fut l'un des plus hauts lieux de la chrétienté en Languedoc-Roussillon. Aujourd'hui il s'agit d'un site incontournable à visiter en famille.